Une aînée violemment battue à Thetford Mines

Un homme est suspecté d’avoir violemment battu une aînée de 76 ans à Thetford Mines. Gilles Perron devra répondre à de graves accusations, dont tentative de meurtre à l’encontre de la victime, qui serait sa voisine.

Les patrouilleurs du Service de police de Thetford Mines ont reçu un appel pour une agression grave sur la rue Saint-Denis peu avant 18 h, lundi dernier.

Sur place, les policiers ont découvert la septuagénaire qui avait de multiples ecchymoses et enflures.

Selon le compte rendu du service de police, elle aurait été rouée de coups de poing et de pied au visage et sur le corps, dans son domicile.

L’accusé, Gilles Perron, âgé de 58 ans, aurait en outre commis des voies de fait en étouffant la victime en plus de la menacer, peut-on lire dans l’acte de dénonciation consulté par Le Journal.

La dame était toujours hospitalisée jeudi pour des blessures sérieuses, qui ne mettent cependant pas sa vie en danger.

Pour une banalité

Selon nos informations, l’accusé et la victime habitent dans le même immeuble, où ils occupent des logements différents.

Deux sources ont mentionné que le drame aurait débuté par un désaccord concernant une banalité. Le quinquagénaire aurait reproché à la locataire d’avoir touché aux fusibles d’une boîte électrique, avant de s’en prendre à elle.

De son côté, la police de Thetford Mines a confirmé que les deux personnes impliquées étaient des « connaissances ».

C’est un proche de l’aînée qui a d’abord alerté les services d’urgence. Des sergents-détectives de la police de Thetford Mines ont ensuite été en mesure d’arrêter rapidement Perron dans son logement.

Quatre chefs d’accusation

Le prévenu a comparu le lendemain de son arrestation par visioconférence. Il fait face à quatre chefs d’accusation, soit d’avoir tenté de causer la mort, de s’être livré à des voies de fait causant des lésions corporelles graves, de s’être livré à des voies de fait en étranglant la victime et d’avoir proféré des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles.

L’homme présente une fiche criminelle d’une quinzaine de dossiers. Il n’avait toutefois pas eu de démêlés avec la justice depuis une trentaine d’années, après avoir été condamné pour des gestes violents au début des années 90.

Il est demeuré détenu et a été transféré au Centre de détention de Québec. Son retour devant le tribunal a été fixé à lundi prochain afin de tenir l’enquête sur remise en liberté.