Le groupe gaspésien Irène à la conquête de Montréal
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Formé en Gaspésie, alors que ses membres étaient toujours au secondaire, le groupe Irène a toujours regardé droit devant. Maintenant cégépiens à Montréal, les membres du groupe veulent rayonner dans la grande ville, sans pour autant mettre de côté leurs origines.
«2022 a été absolument un pas de géant pour notre projet de groupe, et on veut continuer là-dessus», a soutenu le chanteur du groupe, Noé Bélanger, en entrevue à l’Agence QMI.
Celui qui est aussi guitariste au sein de la formation a d’abord connu Benoît Francoeur (guitariste et batteur) à l’école de musique Mi-La-Ré-Sol de Gaspé. «Ils se cherchaient des musiciens pour Secondaire en spectacle et m’ont contacté», a ajouté Antony Martin, également batteur et guitariste.
Les deux autres musiciens du quintette, le bassiste Wiliam Morris et le pianiste Colin Drouin, ont rejoint le groupe beaucoup plus tard. Malgré ces ajouts tardifs, l’entièreté du groupe affichait une complicité évidente lors de l’entrevue dans un café du centre-ville de Gaspé.
Une ascension rapide
Après des succès consécutifs à Secondaire en spectacle en 2021, et Cégep en Spectacle en mars de l’année suivante, le groupe lance quelques semaines plus tard un premier EP, Quand on sera une saison, qui contient cinq chansons originales. L’une d’entre elles, Ça va ben, une chanson engagée qui surfe entre la prose d’un Émile Bilodeau, les mélodies envoûtantes de Malajube et les sons rock de Karkwa, a atteint plus de 8000 écoutes sur Spotify et le sommet de nombreux palmarès radios au Québec.
«Ç’a représenté une carte de visite exceptionnelle juste avant les festivals», a souligné Noé Bélanger. Plusieurs de la région gaspésienne se sont d’ailleurs intéressés à eux, leur faisant une place dans leur programmation.
À l’automne, pour amener le projet de groupe encore plus loin, ils ont quitté la région gaspésienne pour aller étudier en musique au Cégep Saint-Laurent à Montréal. «Ça a toujours été important pour nous d’être bons musicalement. On s’est d’abord rencontrés dans une école de musique dans un cours de groupe, donc on a toujours eu le souci que nos arrangements soient bons, que nos harmonies soient bonnes, et tout le reste», a souligné Benoît Francoeur.
Dès les premières semaines dans la métropole, le groupe a eu quelques occasions pour se produire et cherche à poursuivre sur cette lancée en 2023, sans nuire à leurs études. «On a déjà quelques spectacles de prévus, mais on garde une place pour nos études, une place pour le groupe, importante dans les deux cas», a mentionné Noé Bélanger.
Le groupe devrait également lancer du nouveau matériel dans les prochains mois et est en discussion avec une étiquette de disque importante, mais chaque projet se mène une étape à la fois.
Les curieux pourront voir Irène au Verre Bouteille, à Montréal, le 22 janvier. Après, le groupe retournera momentanément à Gaspé le 11 février pour un concert en compagnie du big band Mambosax. D’autres spectacles seront annoncés sous peu par le biais de sa page Facebook.