Élèves en difficulté dans des classes régulières: des «réflexions actives» sont en cours, assure le ministre Drainville
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Alors que des classes régulières débordent d’élèves en difficulté, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, se dit «très sensible» à la situation et mène des «réflexions actives» à ce sujet, indique son cabinet.
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Le Journal rapportait la semaine dernière que, dans certaines classes, des profs sont à bout de souffle puisque la moitié des élèves ont des besoins particuliers.
Invité à réagir, le ministre a refusé notre demande d’entrevue à ce sujet. Au cabinet, on nous a toutefois indiqué par écrit que M. Drainville était «au courant» de cette problématique puisque «beaucoup de professeurs lui ont exprimé les mêmes inquiétudes» lors de sa tournée dans les écoles effectuée récemment.
«Des réflexions actives sont justement en cours à ce sujet», indique sa conseillère en communication, Marie-Ève Fillion.
«Offrir davantage de services par le personnel de soutien et les professionnels aux élèves à besoins particuliers est l’une des priorités de notre gouvernement», ajoute-t-elle en rappelant que depuis trois ans du financement a été ajouté pour permettre l’ajout de classes spécialisées.
«Aucun effort ne sera ménagé pour soutenir le personnel et les élèves à besoins particuliers», indique Mme Fillion.
Le défi est de taille dans un contexte de pénurie qui force des écoles à réduire des services offerts aux élèves.
Au Lac-Saint-Jean, le centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets a annoncé aux parents en début de semaine que les classes de maternelle 4 ans seront moins nombreuses l’an prochain tout comme les services d’orthopédagogie en raison du manque de personnel.