Une femme doit rembourser son employeur pour «vol de temps»
Une Britanno-Colombienne a été condamnée à rembourser 1500$ à son ancien employeur qui l’accusait de «vol de temps» en raison d’heures déclarées au travail qu’elle n’aurait pas accomplies.
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Karlee Besse, une comptable à distance, a indiqué qu’elle avait été licenciée sans aucun motif et avait alors demandé 5000$ en dommages et intérêts à son ancienne entreprise pour salaires et indemnités de départ qui n’avaient pas été payés.
Sa demande s’est cependant retournée contre elle puisque son ex-employeur, Reach CPA Inc., a mentionné qu’elle avait été congédiée pour vol de temps, selon une décision du B.C Civil Resolution Tribunal.
Selon la compagnie, Mme Besse avait déclaré 50,76 heures sur ses feuilles de temps qui n’auraient cependant pas été consacrées au travail après vérification du programme TimeCamp, qui avait été installé sur l’ordinateur de la comptable.
«Reach affirme que son analyse des feuilles de temps de Besse et des données TimeCamp a permis d'identifier des irrégularités entre ses feuilles de temps et les journaux d'utilisation du logiciel. Reach a soumis des vidéos montrant comment TimeCamp suivait le temps et l'activité de Besse. Selon Reach, les vidéos prouvent que Besse s'est livrée à un vol de temps en enregistrant dans ses feuilles de temps du temps de travail qui n'était pas suivi par TimeCamp», est-il possible de lire dans la décision rendue mercredi.
L’ancienne employée a alors été condamnée à payer près de 2460$ à l’entreprise, soit 1506,74$ pour le remboursement du temps non travaillé et le reste pour payer les frais de jugement.