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Le maire de Québec garde le cap sur 2028 pour le lancement du tramway

Les coûts du matériel roulant seront connus d’ici « un à deux mois »

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Photo Stevens Leblanc Pour le premier conseil municipal de 2023, lundi, le maire de Québec, Bruno Marchand, qui portait la ceinture fléchée en prévision du Carnaval, a fait le point sur l’échéancier du tramway.

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Malgré les délais liés à l’appel d’offres sur le matériel roulant du tramway, le maire de Québec garde le cap sur 2028 pour que les wagons accueillent leurs premiers passagers.

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« Les délais liés au matériel roulant ne changent rien sur la mise en chantier et à la livraison en 2028 », a indiqué le maire, Bruno Marchand, en marge du conseil municipal, lundi. 

Les travaux préparatoires du projet vont d’ailleurs de l’avant dans le même échéancier que celui qui était prévu. 

Avec un seul soumissionnaire pour les futurs wagons du tramway, Alstom, la Ville a maintenant la possibilité de négocier avec l’entreprise, rappelle le maire.

Mais il n’a pas l’intention de presser les choses. « Ce n’est pas vrai qu’on va faire fi du temps et négocier n’importe quoi. » 

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Photo Stevens LeBlanc

Quant au prix du mégaprojet, le maire ne peut toujours pas s’avancer. Déjà, M. Marchand a indiqué que le coût du matériel roulant sera dévoilé « d’ici un mois ou deux ».

De plus, une mise à jour des coûts totaux doit être rendue publique dans les prochaines semaines, mais on sait déjà que l’inflation aura causé une pression à la hausse sur la facture qui est pour l’instant fixée à 3,965 milliards $.

De 6 à 8 milliards $, selon Paquet

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Illustration courtoisie, Ville de Québec

Le chef d’Équipe priorité Québec (ÉPQ), Patrick Paquet, citant des « sources », affirme que les coûts se chiffreront à 6 à 8 milliards $ et réclame de les plafonner à 4 milliards $ sans quoi il faudrait selon lui « mettre la hache » dans le projet. 

M. Paquet prédit aussi que la Ville coupera cinq à six kilomètres dans le projet et que le gouvernement fédéral ne financera pas les hausses de coûts à la hauteur de 40 %.

Pour M. Marchand, ces prétentions n’ont « ni queue ni tête » et les interventions en ce sens du conseiller d’ÉPQ Stevens Mélançon sont basées sur des « discussions de taverne ». Il a assuré qu’il n’est pas dans les plans de raccourcir le tracé.

Rappelons aussi qu’avant les Fêtes, le premier ministre Justin Trudeau avait confirmé l’engagement d’Ottawa à financer 40 % des dépassements de coûts.

L’acceptabilité sociale

La conseillère de l’opposition officielle Alicia Despins, qui a pris la parole lundi en l’absence du chef Claude Villeneuve, affirme que son parti ne préconise pas de fixer un plafond pour les coûts.

Mais elle souligne que des citoyens « ont une limite » et commencent à s’interroger sur la facture.

« Il faut avoir le meilleur projet au meilleur coût, mais il y a une question d’acceptabilité sociale. »

Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, estime quant à elle que le projet est trop avancé pour qu’on y mette un frein. 

– Avec la collaboration de Jean-Luc Lavallée

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