Cinéma on the Bayou: des films gaspésiens voyageront jusqu’en Louisiane
Coup d'oeil sur cet article
Le festival Les Percéides de Percé, en Gaspésie, présentera pour une quatrième année quelques œuvres de la région au festival Cinema on the Bayou de Lafayette, en Louisiane, la semaine prochaine.
• À lire aussi: La carrière de Pierre Bruneau saluée par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision
• À lire aussi: Deux beaux rôles au grand écran...
Les films «Le coureur des bois et le Nutshimiu-innu» d’Éli Laliberté, «100 Miles» de Louis Bodart, «Constellations I-II-III», d’Éric Proulx, Kellie Nadeau et Claudie Simard, «Sur une autre fréquence» de Chloé Gayraud, «Immensité» de Maïté Samuel-Leduc et «Unempty Space» de Lucile Parry-Canet seront projetés en première américaine lors de l’événement.
«Le festival Cinema on the Bayou, c’est la plus grande vitrine du cinéma de la francophonie aux États-Unis. C’est un événement qui nous permet des rencontres qu’on ne pourrait pas faire ailleurs», a raconté à l’Agence QMI le directeur général et artistique du festival Les Percéides, François Cormier.
En se présentant là-bas, M. Cormier cherche entre autres à instaurer un projet d’échanges cinématographiques entre la Louisiane et la Gaspésie. «On veut permettre à des cinéastes de la Louisiane de venir à Percé pour créer des films avec un réalisateur gaspésien et vice-versa», a-t-il expliqué.
Une nouvelle vie pour son projet
Lorsque Maïté Samuel-Leduc a appris que son court-métrage avait été sélectionné, elle a été agréablement surprise. «C’est la première fois que je réalisais un projet comme ça, et le fait qu’il rayonne à l’extérieur du Québec, c’est super d’avoir cette visibilité-là», a souligné celle qui est créatrice de contenu à son compte.
Son film «Immensité», un très court court-métrage d’une minute 10 secondes, montre la grandeur du paysage gaspésien en suivant une patineuse solitaire.
«C’est une idée que j’avais eue il y a quelques années. Dans la région, il y a trois barachois. (NDLR: un genre de petite lagune séparée de la mer par un banc de sable ou de gravier). L’hiver on peut y patiner, mais de façon très éphémère en raison des changements rapides de la météo», a-t-elle raconté.
«Toutefois, l’année où on a tourné, c’était exceptionnel parce qu’on a pu y patiner tout le temps des Fêtes. J’avais vu il y a quelques années une patineuse de Gaspé qui faisait des figures et je me disais que ce serait exceptionnel de pouvoir combiner les deux», a-t-elle ajouté.
De voir que «sa petite production» se rendre à Lafayette la rend heureuse, elle qui n’avait pas d’objectif précis en réalisant le film. «Je ne l’avais pas vu d’emblée, mais de présenter un décor très blanc à un paysage coloré louisianais, c’est assez amusant, a-t-elle partagé.
- Le festival Cinema on the Bayou aura lieu du 25 janvier au 1er février.