La STLévis et la CSN ont encore espoir d’éviter la grève de six jours
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La direction de la STLévis et le syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud gardent encore espoir d’éviter la grève de six jours, prévue à compter de lundi prochain.
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Accompagnées d’une médiatrice, les deux parties sont en plein blitz de négociations et n’excluent pas de s’entendre d’ici dimanche soir.
Dans le cas contraire, c’est tout un casse-tête qui attend de nombreux travailleurs, des milliers d’élèves et leurs parents qui devront se débrouiller autrement du 23 au 28 janvier.
Le service ne sera plus offert (à l’exception du transport adapté et des circuits desservis par Autocars des Chutes).
« Il y a de très gros efforts qui sont faits présentement par les deux parties. La bonne foi est au rendez-vous. La médiatrice au dossier fait un gros travail. On va tout faire pour l’éviter », a indiqué le vice-président de la STLévis, Michel Patry.
Message contradictoire
La STLévis n’a toutefois pris aucun risque en avertissant tous ses usagers, jeudi, de l’imminence de la grève, afin qu’ils planifient leurs déplacements.
Le syndicat n’a pas apprécié le message diffusé, lequel confirmait sans nuances le débrayage alors que les parties sont encore à la table de négociation.
« Entre jeudi et dimanche soir à minuit, il reste encore beaucoup de temps. Il suffit que la partie patronale y mette un peu du sien pour éviter tout ça », a réagi la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), Barbara Poirier.
M. Patry ajoute qu’il s’empressera d’annoncer la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux s’il y a une entente, mais la menace de grève est bien réelle, a-t-il rappelé.