Propos controversées sur les souverainistes: émotif, Sandro Grande s’excuse publiquement
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Sandro Grande est apparu émotif et repentant, jeudi dans un hôtel de Laval, au moment de rencontrer les médias, laissant savoir que sa famille a vécu un véritable cauchemar depuis une dizaine de jours. Des menaces de mort ont notamment été proférées.
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«L’important pour nous est de garder notre santé mental, a indiqué l’ancien joueur, plongé dans une controverse après avoir été embauché par le CF Montréal plus tôt ce mois-ci. Le plus important est la santé mentale de mes enfants.»
D’abord engagé à titre d’entraîneur-chef de l’équipe réserve, l’ancien joueur a vu son entente prendre fin dès le lendemain. Des propos tenus par le passé contre les souverainistes avaient refait surface, forçant ensuite le CF Montréal à admettre son erreur de l’avoir engagé.
Pour la première fois, Grande a reconnu avoir «écrit et nié» le fameux message ayant été publié sur les réseaux sociaux en 2012 après l’attentat politique au Métropolis visant la première ministre du Québec de l’époque, Pauline Marois.
«La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible!!! Marois!!! La prochaine fois mon gars! J’espère!», avait-il alors publié.
«Je tenais à m’excuser de vive voix à tous ceux que j’ai blessés», a prononcé Grande, jeudi.
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Réponse touchante de Pauline Marois
Dans sa conférence de presse, Grande a indiqué avoir écrit une lettre d’excuses à Pauline Marois, ayant par ailleurs reçu une «réponse touchante de sa part». L’homme de soccer n’a toutefois pas tenu à dévoiler le contenu des différentes lettres.
Après avoir discuté au téléphone avec Paul Saint-Pierre Plamondon, chef actuel du Parti québécois, Grande prévoit le rencontrer au cours du prochain week-end.
«Je vois la vie comme un voyage où nous sommes toujours en train d’apprendre et de naviguer à travers nos chemins sur une base individuelle, a prononcé Grande. L’important pour moi est de garder toutes nos expériences dans notre poche arrière afin de pouvoir améliorer les choses que nous avons bien faites et corriger les erreurs que nous avons commises dans le passé.»
Avec le CF Montréal un jour?
À propos de son avenir, Grande avoue se retrouver présentement sans emploi. Questionné à ce sujet, il n’a pas voulu fermer la porte complètement à une possible embauche avec l’organisation du CF Montréal dans le futur.
«Je suis triste parce que j’avais l’opportunité de me joindre au club où j’ai joué longtemps», a-t-il avoué, lui qui occupait auparavant le rôle de directeur technique du FC Laval.
«Notre jugement a été altéré par notre volonté de donner une deuxième chance à Sandro Grande, avait commenté le président du CF Montréal, Gabriel Gervais, le mardi 10 janvier, en conférence de presse. Je suis forcé d’admettre aujourd’hui qu’il s’agissait d’une erreur.»