Un cône orange coulé dans le bitume au centre-ville de Montréal
Coup d'oeil sur cet article
Dans une scène représentative du capharnaüm au centre-ville, un cône orange coulé dans le bitume, et maintenant la neige, accueille les visiteurs devant l’un des plus prestigieux hôtels de Montréal.
• À lire aussi: Centre-ville de Montréal: le quart des cônes orange sont inutiles
«J’imagine les touristes qui arrivent à Montréal en voyant ça, et je trouve ça un peu inacceptable. Ce n’est pas bon pour l’image du centre-ville ni pour celle du Ritz-Carlton», déplore Serge Sasseville, conseiller municipal du district Peter-McGill.
Ce dernier a publié vendredi sur Twitter une photo de ce cône «extrêmement laid» planté sur un trottoir de la rue Sherbrooke pour illustrer leur omniprésence à Montréal.
Trois autres grands cônes et une barrière blanche et orange l’entourent d’ailleurs. Questionnée par le Journal, la Ville a justifié le recours à cette installation dans
dans l’attente de l’installation d’un nouveau lampadaire.
Le cône est ainsi utilisé pour protéger la base du lampadaire déjà installée sous terre, «faute de matériaux plus adéquats actuellement en commande», écrit la relationniste Camille Bégin.
Quant à l’asphalte, il a été coulé pour rendre le trottoir plus sécuritaire pour les piétons. «Je crois qu’on aurait dû tout faire en même temps, croit toutefois M. Sasseville. Si on creuse pour poser une
borne-fontaine, assurons-nous qu’on pose le lampadaire en même temps!»
Si le cône a fait son apparition mercredi dernier, on ignore quand il sera retiré. Pas plus tard qu’hier, la Chambre de commerce du Montréal dévoilait une étude selon laquelle un quart des cônes de la métropole étaient inutiles.
«C’est un cas qui illustre bien le problème. Ça ne rend pas notre centre-ville attractif du tout, alors qu’on cherche à ramener les travailleurs», résume-t-il.