Des infirmières venues d'ailleurs à la rescousse de notre système de santé
Des dizaines d’infirmières venant d’aussi loin que de l’Algérie, du Cameroun et de l’île Maurice sont actuellement en formation aux quatre coins de la province pour venir prêter main-forte à notre système de santé.
La pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé est un sérieux défi pour nos dirigeants politiques et les gestionnaires du réseau public qui cherchent par tous les moyens à désengorger les urgences de la région métropolitaine ainsi qu’à offrir les services adéquats à la population des régions.
Un de ces moyens est la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes, dont le gouvernement a tracé les grandes lignes en décembre 2021, puis les détails, deux mois plus tard, en ce qui a trait aux personnes immigrantes formées en soins infirmiers dans leur pays.
1000 infirmières à recruter
Québec a ainsi lancé un programme de recrutement de 1000 infirmières et infirmiers à l’international susceptibles de s’installer et poursuivre leur carrière ici.
Depuis, le programme a pris forme avec les quelque 200 premiers candidats arrivés en sol québécois et le début de leur formation d’appoint prescrite par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) devant leur permettre d’obtenir leur permis d’exercice chez nous.
Les membres de cette première cohorte ont été envoyés parfaire leurs connaissances dans des cégeps en Abitibi-Témiscamingue, dans le Bas-Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, dans le Nord-du-Québec, en Outaouais et au Saguenay-Lac Saint-Jean.
Ils ont été recrutés dans une multitude de pays où on parle le français, soit en Algérie, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, à Haïti, à l’île Maurice, au Liban, à Madagascar, au Maroc, en Tunisie, en République démocratique du Congo et au Sénégal.
Trois autres cohortes de 200 à 300 personnes suivront cet hiver, au printemps et à l’automne prochain, pour un total d’environ 1000 nouvelles infirmières et nouveaux infirmiers habilités à travailler dans nos établissements de santé.
Un travail pendant les études
Le programme n’est pas sans intérêt. Les personnes sélectionnées peuvent travailler à temps partiel comme préposées aux bénéficiaires pendant leur formation et à temps plein pendant les congés scolaires.
Elles reçoivent une allocation de 500 $ par semaine pendant leur formation, pour leurs frais de garde et de transport.
Puis, elles peuvent s’établir au Québec «accompagnées de leur famille immédiate, c’est-à-dire leur(s) enfant(s) et leur conjointe ou conjoint, qui recevra un permis de travail ouvert», selon ce qui a été annoncé en février 2022.
Pour les enseignants du Québec, former cette cohorte est une expérience humaine significative. «C’est très enrichissant», confirme Jade Néron, infirmière clinicienne et enseignante en soins infirmiers.
Une Camerounaise réalise un rêve après avoir été recrutée au Québec
Une Camerounaise actuellement en formation d’appoint à Val d’Or réalise un rêve après avoir été recrutée au Québec pour pallier le manque d’infirmières.
- Lisez le texte complet ici.
Une soif d’aventure qui le mène en Abitibi
C’est la soif d’aventure qui a poussé un infirmier marocain de 27 ans à quitter le sable fin de la station balnéaire d’Agadir pour faire le grand saut vers la contrée neigeuse de Val-d’Or, en Abitibi.
- Lisez le texte complet ici.
La chance sourit à une infirmière française
C’est un tirage au sort qui a permis à une jeune infirmière française de venir prêter main-forte au personnel du département de chirurgie du Centre hospitalier De Lanaudière, à Saint-Charles-Borromée, près de Joliette.
- Lisez le texte complet ici.
Des enseignants tout aussi dépaysés que leurs étudiants
L’arrivée d’infirmières étrangères au Québec n’est pas seulement un dépaysement pour ces nouveaux arrivants, mais aussi pour les enseignants chargés de leur mise à niveau.
- Lisez le texte complet ici.
Une arrivée au pays qui ne manque pas de défis
Devant l’importante pénurie de personnel du réseau de la santé, 37 infirmières se sont installées dans le Bas-Saint-Laurent ces derniers mois pour prêter main-forte aux personnels soignants, mais certains enjeux ont compliqué leur arrivée.
- Lisez le texte complet ici.
En formation pour sauver des vies
Une infirmière auxiliaire de Lanaudière d’origine camerounaise a entrepris de parfaire son bagage de connaissances au cégep afin d’atteindre le statut d’infir- mière pour sauver des vies.
- Lisez le texte complet ici.
Acceptée sur-le-champ en Gaspésie
À 29 ans, Hayet Tazairt a choisi de quitter l’Algérie où elle était infirmière depuis six ans en espérant pouvoir s’installer en Gaspésie et vivre de son métier.
- Lisez le texte complet ici.
