Deuxième allégation d’inconduite sexuelle: le cardinal Ouellet nie «tout comportement répréhensible»
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Deux jours après que la revue française Golias a révélé une autre plainte d’inconduite sexuelle dont le cardinal Marc Ouellet a fait l'objet à l’automne 2020, celui-ci sort de son mutisme et réitère qu'il n'a rien à se reprocher.
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«Je confirme avoir volontairement participé à une enquête menée sur cette plainte et avoir pleinement collaboré à cet égard. Je n’ai rien à cacher et ai agi en toute transparence», écrit l’homme d’Église dans un communiqué diffusé samedi matin.
Jeudi, on apprenait via le Golias Hebdo qu’une femme que l’on surnomme Marie a déposé une plainte d’inconduite sexuelle à son endroit à l’automne 2020, pour des faits qui remonteraient à 2008 et 2009.
Avec Paméla Groleau, on compte désormais deux femmes qui ont dénoncé des gestes déplacés du cardinal Ouellet. Dans les deux cas, le Vatican n’a retenu aucune accusation à son endroit.
«J’ai ultimement été informé que la plainte avait été rejetée, notamment en raison du fait que la plaignante avait choisi, après le dépôt de sa plainte, de ne pas rencontrer les personnes responsables de l’enquête», affirme le cardinal Ouellet.
Rien à se reprocher
Dans les deux cas, c’est le père Jacques Servais, un proche du cardinal Marc Ouellet, qui a procédé à l’enquête préliminaire. Une situation qui a été dénoncée par plusieurs experts du milieu.
L’homme d’Église visé par ces allégations continue tout de même d’insister sur le fait qu’il n’a rien à se reprocher dans ces affaires.
«Comme je l’ai mentionné lors de cette enquête, je nie avoir commis tout comportement répréhensible à l’égard de cette femme», indique-t-il, soulignant qu’aucune demande pour réactiver le processus de plainte n’a été formulée.
Néanmoins, le cardinal Ouellet conclut son message en soulignant l’importance pour les victimes de «dénoncer et de ne pas se laisser décourager par ce type de publication».