Venue d’ailleurs pour nous soigner: la chance sourit à une infirmière française
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C’est un tirage au sort qui a permis à une jeune infirmière française de venir prêter main-forte au personnel du département de chirurgie du Centre hospitalier De Lanaudière, à Saint-Charles-Borromée, près de Joliette
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Coralie Serien, 24 ans, est arrivée au Québec le 3 octobre. Elle s’est ensuite dénichée une location de chambre dans une maison, à Joliette, malgré la crise du logement.
À peine quelques jours plus tard, elle débutait un stage d’adaptation de 75 jours.
«Ça permet de voir tous les protocoles parce que ça change en fonction des pays», a mentionné Coralie, diplômée de l’Institut de formation en soins infirmiers de Dunkerque, dans le nord de la France, une région où elle a travaillé par la suite.
Un permis en deux mois
La chance lui a d’abord permis d’obtenir rapidement un Permis Vacances-Travail (PVT) de deux ans destiné aux 18-30 ans pour venir travailler au Canada.
«En gros, c’est un tirage au sort et j’ai été choisie, se réjouit-elle. Il y a des gens qui attendent quatre ans, alors que moi j’ai eu le permis en deux mois. Je me dis qu’ils devaient aussi être intéressés par mon profil.»
Ensuite, les démarches ont principalement été faites auprès de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).
Coralie Serien a dû faire certifier son diplôme, démontrer qu’elle était inscrite à l’Ordre national des infirmiers (de la France) et fournir la liste détaillée des employeurs pour qui elle a travaillé, avec le nombre d’heures et le nombre d’années.
«Moins de pression»
«Il y a moins de pression ici qu’en France, je vois vraiment une différence dans les conditions de travail où on courait partout parce qu’on devait tout faire. Ici, on a les infirmières auxiliaires qui font aussi beaucoup de soins infirmiers. On a vraiment le temps d’être avec le patient.»
Et elle se plaît bien au Québec, malgré le climat hivernal.
«Je viens d’une ville où il fait froid, il neige de temps en temps, mais pas autant qu’ici, a-t-elle constaté. Je pense que je vais rester plus que deux ans.»
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