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Vivement les buvettes de quartier

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Une buvette, quel joli nom, hein ? Il s’agit d’un bar à vin avec un nom plus sympathique et moins pompeux. On commence à en voir partout, de Verdun à Valleyfield. Si vous me cherchez, vous risquez de me trouver dans l’une de mes trois buvettes préférées.

La paresse hivernale

Dans une buvette, il y a l’idée que les règles n’existent pas. C’est ce qui me séduit le plus. Pas de code vestimentaire ; que le bonheur d’y aller tel quel, à toute heure du jour ou du soir. Si, à cette période de l’année, je dois retourner à la maison, me changer, me doucher et me pomponner, je vous jure que je reste couchée. Dominique Goupil, propriétaire de la Buvette Beaubien, me raconte qu’elle accueille tout le monde, comme de jeunes couples toujours sur la go avec leur bébé à qui sortir un petit peu fait un bien fou.

Ce mélange de clientèle est aussi une marque de commerce d’une buvette. Ce qui me fascine chez Simone, c’est que cette institution est toujours aussi tendance pour les jeunes de la génération Y que pour ceux l’ont fréquentée lorsqu’ils avaient leur âge il y a 15 ans, à son ouverture. Ils avaient pas mal moins de cheveux gris à l’époque.

La tendance est tellement forte que ma liste va clairement s’allonger. 

La classique

Photo fournie par Julien Archambault

La toute première de ma liste est la légendaire Buvette chez Simone, des mots devenus synonymes. Elle aura 15 ans cette année. De toutes les choses que Simone Chevalot pourrait dire à propos de son célèbre établissement, c’est que la gentillesse est sa priorité pour elle et ses associés. Voici un bon indice de ce que ça prend pour ouvrir une buvette à succès. À mon avis, leur délicieuse mousse de foie de volaille, leurs acras piquants et leur salade grecque y sont aussi pour beaucoup. Située dans le Mile-End entre mon lieu de travail, mon épicerie et le studio où je fais du Pilates presque tous les jours, elle me donne toujours envie de m’y enfarger les pieds. Pas besoin de plan pour aller Chez Simone. 

Sur le pouce

Photo fournie par Cindy Boyce

Dans Rosemont–La-Petite-Patrie, rue Beaubien, se trouve une autre excellente buvette, le Elsdale, qui a ouvert ses portes il y a 5 ans. Je m’y arrête en revenant du parc Maisonneuve après ma longue course du dimanche pour y boire un kombucha club ou un mimosa Elsdale. Accompagnée de mes amis coureurs, c’est le summum d’une belle journée de congé. Après avoir mangé un chicken and waffles ou une tartine de gravlax avec fromage aux herbes, je repars avec des provisions de scones sucrés et salés pour la semaine. 

Photo fournie par Cindy Boyce
Photo fournie par Cindy Boyce

La délicieuse

Photo fournie par Dominique Goupil

Ma dernière découverte, la Buvette Beaubien, se trouve dans la Petite Italie. Elle aura un an au printemps. La peintre Dominique Goupil a ouvert le lieu avec deux amis. La première fois qu’on y met les pieds, on s’y sent comme une cliente régulière. Elle offre un superbe plateau de charcuteries, un tartare de bœuf coupé à la main et des crevettes piquantes à l’ail, qui sont toutes d’excellentes raisons pour marcher jusque-là. L’idée d’y ajouter un verre de vin sensationnel un vendredi en fin d’après-midi avant de rentrer se réchauffer à la maison est pas mal mon idée d’un début de week-end parfait.

Photo fournie par Dominique Goupil

Photo fournie par Dominique Goupil

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