De la sécurité du piéton
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Je voudrais profiter de la parution ce matin du texte de cet homme qui se plaint, depuis qu’il est revenu habiter à Montréal, de l’impolitesse des cyclistes à son endroit, pour lui apporter mon appui. La sécurité du piéton est hypothéquée par l’ignorance, la sauvagerie et le je-m’en-foutisme d’une bonne partie de ceux qui se promènent en vélo.
Quand on marche sur le trottoir, il faut comprendre et accepter que l’on peut à tout moment être frappé par un vélo qui circule (illégalement) sur celui-ci. Bien des gens qui utilisent ce moyen de transport ne se sentent concernés par aucune règle du code de la route.
Quant à la notion de civisme : « de kessé », se disent-ils ? Ça n’existe pas pour eux les STOP, la compréhension du concept de sens inverse, celle des feux de circulation, de l’interdiction de rouler à bicyclette sur un trottoir, et j’en passe. Qu’on se le tienne pour dit, ils vont où bon leur semble, et de la façon qui leur plaît !
Tout ça se veut, dans leur esprit, me semble-t-il, justifié par le fait qu’ils seraient eux-mêmes victimes, sinon cibles, des automobilistes. Alors ils se vengent sur les piétons en les terrorisant et en les mettant en danger grave et immédiat à leur tour. En un mot, l’art de refiler la facture de l’imbécillité.
Piètre humanité
Si je me fie à mon expérience personnelle, je dois malheureusement corroborer vos dires, vu le nombre de fois où, tant dans le centre-ville de Montréal que dans le quartier où j’habite, je fus témoin de cyclistes imprévisibles qui brûlaient les feux rouges ou roulaient à tombeau ouvert sans égard pour les piétons ou les marcheurs.