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Que les va-t-en-guerre lèvent la main

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Photo d'archives, AFP Pensons au Yémen où le conflit a déjà fait plus de 230 000 morts, dont 10 000 enfants.

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Je présume qu’à part ceux qui en tirent un profit, les marchands d’armes de tout acabit et autres tyrans sanguinaires de ce monde, ceux qui lèvent la main en réponse à cette question ne constituent qu’une minorité d’individus.

Je présume également qu’à travers le monde, les « va-t-en-guerre » ne sont pas plus nombreux que les « gens de paix ».

La réalité de la guerre

Des morts, des estropiés, des blessés, des affamés, des migrations, des familles entaillées, des tortures, des viols et autres abominables crimes : voilà le vrai visage de la guerre...

Pensons également aux impacts négatifs de ces conflits sur les prix des matières premières, sur des denrées alimentaires ou sur le ralentissement économique mondial...

Ainsi, à l’instar de milliards d’autres humains vivant sur cette planète nommée « Terre », je m’inscris dans le camp de ceux qui s’opposent à la guerre et la condamnent...

Les conflits invisibles

Je parle de toutes les guerres, peu importe leur forme, leur nature ou leur « théâtre » à travers le monde.

Si la guerre en Ukraine occupe actuellement une place prépondérante dans les médias, cela peut se comprendre par le fait qu’il y a là un potentiel de dérive globale.

Cependant, des conflits aussi dramatiques et meurtriers ont lieu ailleurs dans le monde... Ils sont tout simplement moins médiatisés.

Pour des enjeux notamment miniers, territoriaux, ethniques et religieux ou de luttes pour le contrôle du pouvoir, on compte au moins une dizaine de conflits armés en dehors du cœur de l’Europe.

Certains sont même actifs depuis des décennies.

Pensons aux milices islamistes lourdement armées qui déstabilisent et tentent de prendre le contrôle dans différents pays d’Afrique ; notamment en Somalie, au Mozambique, au Congo, au Mali, au Niger ou au Burkina Fasso où une cinquantaine de femmes ont été enlevées la semaine dernière.

On se souvient des six Québécois qui ont trouvé la mort dans ce pays en 2016 sous les balles de ces milices...

Pensons à l’Éthiopie qui compte près d’un million de personnes affamées en raison de la guerre qui y sévit.

Pensons au Yémen où le conflit a déjà fait plus de 230 000 morts, dont 10 000 enfants. Une situation qui, selon l’ONU, représente actuellement le pire désastre humanitaire sur terre...

Pensons au Myanmar en proie à des tensions politiques et ethniques depuis des années.

Pensons à Haïti où domine la violence. Un pays désormais hors de contrôle de ses propres autorités.

Pensons à la Syrie et ses villes anéanties, ses centaines de milliers morts et de portés disparus.

Pensons à la permanence du conflit entre Israël et la Palestine.

Pensons à l’Afghanistan...

Et je pense souvent à mon pays natal, le Cameroun...

En plus de l’Ukraine, voilà sommairement d’autres foyers majeurs de conflits qui devraient davantage interpeller la raison et s’imprimer à l’agenda quotidien de l’ONU.

Pensons aux innocentes victimes de tous les conflits... Imaginons-nous un instant que ce sont nos enfants, nos conjoints, nos sœurs, nos frères, nos mères ou nos pères...

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