M. Legault: pas de tango avec Trudeau
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Il faut être deux pour danser le tango, dit le proverbe, et en politique, parfois, les affrontements ressemblent à des chorégraphies.
C’est ainsi, cher François Legault, que Justin Trudeau vous convie à danser la danse du désaccord constitutionnel.
N’y participez pas!
Laissez-le danser seul dans un coin, si ça lui chante, mais n’entrez pas dans son jeu !
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Piège
Justin Trudeau, le petit coquin, se montre plus impitoyable que son père cynique, Pierre Elliott.
Aux provinces insultées à la suite d’une diminution de leurs pouvoirs par le gouvernement fédéral, son père a offert un prix de consolation : la clause dérogatoire, qui donne le droit de bouder une décision de la Cour suprême pendant cinq ans.
Là où le père lâchait du lest, le fils veut serrer la vis.
Sans doute se dit-il que le Québec, nation folklorique de faiblards, va se laisser dire que ses timides lois 96 et 21 ne respectent pas la «liberté» de tout individu qui voudrait «cosmopoliser» Montréal et y vivre comme à Toronto.
Avec la complicité des «sans colonne vertébrale» de ce qui reste tristement du Parti libéral du Québec, Justin va utiliser sa formation de théâtre pour faire semblant que les anglophones et les allophones sont des martyres chez nous.
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Primauté du Québec
Vous devez recadrer votre vis-à-vis, M. Legault, en lui rappelant que le gouvernement central est une création des provinces, notamment du Québec et de l’Ontario, en 1867.
Vous devez aussi marteler, M. Legault, que la maudite Loi constitutionnelle de 1982, le Québec ne l’a pas signée !
Si les ministres de Justin Trudeau en visite chez nous s’amusent à répéter la fausseté du Montréal, territoire non cédé – un mensonge auquel ils aiment croire et qu’ils veulent faire croire –, M. Legault, pourquoi ne pas commencer tous vos discours en rappelant que le Québec n’a pas signé la constitution... et pour de très bonnes raisons !