Le bulletin de Bernard Drainville
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Bernard Drainville s’est donc doté d’une liste d’enjeux prioritaires en matière d’éducation. Entre la pénurie de personnel enseignant et la rénovation de nos infrastructures en passant pas le déploiement à grande échelle des écoles publiques à vocation particulière et le rehaussement de l’apprentissage de notre langue, on peut être certain que le ministre n’aura pas le temps de s’ennuyer.
Lorsqu’on parle d’éducation, les chantiers sont interminables. Il y aura toujours quelque chose à améliorer, une groupe à entendre, des réformes à préparer et des crises à gérer. Nous n’avons pas encore réglé les problèmes d’hier que nous devons réfléchir à l’école de demain.
Et dans tout ça, il faut être politique. Il faut marquer des coups et esquiver ceux adversaires, évidemment diront les politiciens, dans le plus grand interêt des élèves. Mon œil.
M. Drainville a donc dressé sa feuille de route pour les quatre prochaines années. C’est sur la base de ces priorités que nous, comme citoyens, jugerons son travail. Est ce que la liste est trop ambitieuse? Certainement. Il manquera d’heures dans la journée pour que ministre puisse tout attaquer. Mais aurait-il pu faire autrement ? Certainement pas. On lui aurait reproché de manquer d’ambitions, d’ignorer les demandes du terrain et d’être déconnecté.
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Le plus grand défi qu’il aura, c’est de garder ces priorités en tête en tout temps et de ne pas laisser les crises quotidiennes détourner son attention. Il devra également les imposer à la très grosse machine gouvernementale qui a la réputation de n’en faire qu’à sa tête, particulièrement à l’éducation. C’est peut être ça la première priorité officieuse, établir un rapport de force à son avantage. Mais ca, il ne le dira pas en point de presse.