Des commerçants prêts à tenter l’expérience de la zone piétonne dans le Vieux-Québec
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Les réactions négatives ont été peu nombreuses à la suite de l’annonce de la Ville de Québec alors que plusieurs commerçants veulent donner une chance au projet pilote de la zone piétonne.
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«C’est un début. Un projet pilote, c’est sage. On en parle depuis longtemps, le maire aussi. Il veut essayer quelque chose. J’espère qu’il va consulter les bonnes personnes», affirme Marco Duschesne, président de la SDC Vieux-Québec.
Le commerçant précise qu’il n’a pas encore les détails, mais qu’il attend l’invitation pour discuter du projet.
«Le projet comme tel, on l’apprend comme tout le monde. Il y a eu des approches, mais comme SDC et comme commerçant, on n’a pas de discussions encore.»
- Écoutez l'entrevue avec Michel Masse à l’émission de Philippe-Vincent Foisy diffusée chaque jour en direct via QUB radio :
Impact minime
Pour Louis-Charles Tremblay, du café Chez Temporel, l’impact sera minime.
«Moi-même j’habite le quartier et il y a trop de gens avec leur véhicule qui ne sont pas du secteur. Côté business, c’est très bien aussi. C’est positif pour nous. La rue Couillard, il y a des piétons toute la journée dans la rue de toute façon.»
Pour sa part, Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec, a aussi reçu cette annonce très positivement. «C'est intéressant. On va prendre le temps de l'étudier.»
Des appréhensions
Pour les hôteliers, la réaction est un peu différente. La femme d’affaires Michelle Doré, propriétaire de plusieurs complexes dans le Vieux-Québec, a déjà des appréhensions.
«Je suis un peu sous le choc. Va falloir que la Ville soit très proactive pour élaborer des stratégies. Faudra-t-il des navettes? On va faire passer les gens par où? Je jongle avec ça», a-t-elle commenté en songeant aux clients et leurs bagages.
«Une grosse bouchée»
Enfin, le chef de l'opposition, Claude Villeneuve, estime que l'administration Marchand prend «une grosse bouchée» en implantant ces mesures la même année, mais se dit généralement en faveur.
Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, doute toutefois de la motivation du maire Marchand de réaliser ce projet.
«Il n'a pas un fort bilan dans la mobilité active.»
— Avec la collaboration de Stéphanie Martin