Mont-Sainte-Anne: exproprier RCR coûterait plus cher que racheter la montagne, dit Kariane Bourassa
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Il coûterait plus cher au gouvernement d’enlever le Mont-Sainte-Anne des mains de Resorts of the Canadian Rockies (RCR) que de racheter la montagne, a affirmé la députée caquiste Kariane Bourassa.
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Parlant du piètre bilan de RCR en matière d’entretien des infrastructures du Mont-Sainte-Anne, la députée caquiste de la circonscription où est située la montagne, Côte-de-Beaupré, a soutenu que ce dossier est désormais «un enjeu de sécurité publique».
Une télécabine est tombée avant les Fêtes et une des remontées mécaniques demeure fermée malgré la reprise des activités.
«On est tous conscients qu’il faut que ça change. Il faut qu’il y ait des investissements», a-t-elle lancé, sans préciser si ces investissements devraient venir de RCR ou du gouvernement.
Elle a ensuite évoqué le scénario d’une expropriation. «Si on exproprie RCR, ça va nous coûter plus cher que si on rachetait la montagne», a-t-elle lancé.
Vendredi dernier, le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, avait statué qu’exproprier RCR était hors de question, mais pour une autre raison. L’entreprise, a-t-il fait valoir, respecte les conditions minimes imposées dans les années 1990 par le gouvernement de Daniel Johnson.
«Je l’ai dit déjà une fois et je le répète: on n’est pas une république de bananes», avait-il commenté pour souligner l’importance de respecter les contrats signés par l’État.
Kariane Bourassa estime enfin que RCR «pourrait en faire plus» pour être un bon citoyen corporatif. «Je pense qu’il y aurait place à amélioration (...), a-t-elle expliqué. Il y a un manque flagrant d’investissement.»