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25 ans après son passage à Québec, sa fille représentera les petits Remparts

L’ex-gardien des Diables rouges Patrick Couture verra sa fille Émy arborer son numéro durant le tournoi

Quebec
Photo Stevens LeBlanc Émy Couture discute avec son père Patrick durant l’entraînement que les petits Remparts ont tenu avec les «grands» Remparts, mardi au Centre Vidéotron de Québec.

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Un autre gardien se fera broder le nom Couture et le numéro 39 sur son uniforme des Remparts dans les prochains jours, 25 ans après le passage bref mais spectaculaire de Patrick Couture à Québec.

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En fait, il s’agit d’une gardienne : Émy Couture, porte-couleurs du Blizzard du Séminaire Saint-François M13 AAA, l’équipe qui a mérité l’honneur de représenter les petits Remparts lors du prochain Tournoi pee-wee de Québec. 

Bien sûr, Émy n’était pas née quand son papa a obtenu ses 32 départs avec Québec en 1998. 

Mais des souvenirs de ce passage chez les Diables rouges, on en a raconté beaucoup à la jeune gardienne.

Elle est bien au fait que son père détient encore aujourd’hui l’un des records de la concession : celui de la meilleure moyenne de buts alloués en une saison, soit 1,85. 

Tatoués sur le cœur

Car même un quart de siècle plus tard, et malgré une carrière professionnelle qui lui a fait visiter les quatre coins de l’Amérique du Nord et l’Allemagne, Patrick Couture a encore le logo des Remparts tatoué sur le cœur. 

Et les plus vieux partisans de l'équipe, quant à eux, se souviennent encore très bien de ses prouesses à Québec, lesquelles se sont transformées en une incroyable fiche de 23-3-4. 

Patrick Couture, qui est aujourd’hui âgé de 44 ans, est d’ailleurs impliqué dans l’association des anciens Remparts de deuxième génération et effectue occasionnellement des remplacements lors des entraînements du club, lorsqu’un des gardiens doit s’absenter. 

« Les Remparts, ça représente tout [pour moi] », a-t-il évoqué aujourd'hui, pendant que sa fille et les autres joueurs de l’équipe sautaient sur la glace du Centre Vidéotron avec les « grands » Remparts.  

Les grands Remparts ont accueilli les jeunes pee-wee avec une haie d’honneur sur la glace du Centre Vidéotron.
Photo Stevens LeBlanc
Les grands Remparts ont accueilli les jeunes pee-wee avec une haie d’honneur sur la glace du Centre Vidéotron.

Une session d’entraînement durant laquelle les joueurs de la LHJMQ semblaient prendre un grand plaisir à effectuer des passes et à jouer à trois contre trois avec les pee-wee.

Quebec
Photo Stevens LeBlanc

Ces derniers avaient auparavant observé l’entraînement de leurs idoles à partir des gradins, les yeux ronds d’admiration. 

« De voir ma fille dans l’uniforme des Remparts, c’est vraiment particulier. C’est indescriptible comme sensation », a souligné Couture. 

Sur les traces de papa

C’est Émy qui a choisi de prendre le numéro 39 de son papa pour la durée du tournoi. C’est aussi elle qui a décidé de devenir gardienne de but, pour suivre les traces de son père. 

Papa la conseille d’ailleurs parfois sur les rudiments de la position. « Il m’explique comment penser, comment ne pas me stresser pendant un match important », a-t-elle raconté. 

« Comme là, durant le tournoi, c’est sûr qu’il va m’aider mentalement. » 

Patrick Couture le confirme : il conseille parfois sa fille, lui qui est entraîneur des gardiens chez le Blizzard, mais au niveau M18 AAA. 

Triplement fier

Mais pendant le tournoi, il sera surtout un papa triplement fier. Fier de voir sa fille, une gardienne comme lui, porter l’uniforme des Remparts qu’il aime tant et avec son numéro, de surcroît. 

« On partage la même passion. C’est vraiment flatteur. Dans le cœur d’un père, c’est vraiment particulier. » 


♦ Les petits Remparts donneront le coup d’envoi officiel du Tournoi pee-wee le samedi 11 février, à 13 h, lorsqu’ils affronteront les Stars de Long Island.

 

Le numéro 91 en l’honneur de Nathan Gaucher 

Les noms de Théo Rochette, Zachary Bolduc et Nathan Gaucher étaient ceux qui sortaient le plus souvent de la bouche des joueurs des petits Remparts aujourd'hui, lorsqu’ils étaient sondés sur leurs favoris à Québec.

Le jeune Thomas Gagnon a troqué son habituel numéro 4 pour le 91 de Nathan Gaucher.
Photo Stevens LeBlanc
Le jeune Thomas Gagnon a troqué son habituel numéro 4 pour le 91 de Nathan Gaucher.

Thomas Gagnon, quant à lui, aime tellement Gaucher qu’il a troqué pour la durée du Tournoi pee-wee son habituel numéro 4 pour le numéro 91 qu’arbore le gagnant de deux médailles d’or avec Équipe Canada junior. 

« Je l’apprécie beaucoup, c’est un de mes joueurs préférés », a expliqué le jeune attaquant, qui admire d’ailleurs Gaucher depuis son passage avec l’équipe canadienne. 

« Faire honneur au 91 »

Interrogé dans le vestiaire peu avant l’entraînement avec les Remparts, Thomas Gagnon comptait bien en profiter pour essayer de parler à Gaucher, qu’il allait rencontrer pour la première fois. 

Même s’il se disait un peu stressé à l’idée d’adresser la parole à son idole, évidemment. 

Les petits Remparts ne se sont pas fait prier pour récolter des autographes et effectuer un brin de jasette avec les « vrais » Diables rouges.
Photo Stevens LeBlanc
Les petits Remparts ne se sont pas fait prier pour récolter des autographes et effectuer un brin de jasette avec les « vrais » Diables rouges.

Cette fameuse conversation a bel et bien eu lieu, a confirmé Gaucher, qui a lui-même participé au Tournoi pee-wee en 2016, avec les Gaulois du Collège Antoine-Girouard de Saint-Hyacinthe. L’équipe du « vrai » numéro 91 avait alors perdu en finale. 

« Je lui ai dit de faire honneur au numéro 91, a raconté Gaucher en riant. Je lui ai aussi dit que j’allais le regarder durant ses matchs et avoir du plaisir. » 

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« Avec une petite slush »

Ce fameux entraînement avec les petits Remparts n’avait pu avoir lieu depuis un moment en raison de la pandémie. Mais Gaucher affirme que chaque fois que l’occasion se présente, les joueurs des Diables rouges y prennent plaisir. 

« On a hâte. On a fait notre entraînement avant, on s’est concentrés sur le match de jeudi [contre le Phoenix de Sherbrooke], mais après ça, c’est important pour nous de redonner, a-t-il pointé. Ils nous regardent, ils nous admirent. »

« C’est le fun de pouvoir jouer à trois contre trois avec eux. On le voit qu’ils essayent de nous faire des passes. Être à Québec, pour les petits Remparts, je crois que c’est une coche au-dessus [de ce que les autres équipes peuvent vivre]. » 

Et l’attaquant ainsi que les autres joueurs des Remparts devraient bel et bien regarder Thomas Gagnon et ses coéquipiers jouer sur la patinoire du Centre Vidéotron, eux qui ont pris l’habitude d’assister « à des matchs du tournoi avec une petite slush », a souligné Gaucher. 

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