Poutine en plein délire
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Saviez-vous que la Russie va à nouveau faire face aux chars allemands, comme pendant la Seconde Guerre mondiale? Ou encore que la Russie combat «le nouveau nazisme»?
Vladimir Poutine s’est surpassé aujourd’hui dans ses délires à l’occasion de la commémoration du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad.
Il faut une solide dose de mauvaise foi pour oser comparer les combats de la Seconde Guerre mondiale à ceux qui se déroulent en ce moment en Ukraine.
D’abord parce que cette fois-ci, le pays agresseur est la Russie et non pas l’Allemagne. Les propagandistes prorusses devraient observer que les Ukrainiens d’à peu près partout, loin d’aider les Russes, les combattent avec acharnement.
Ensuite parce que les racontars russes sur le nazisme en Ukraine ne tiennent pas la route, le président ukrainien étant lui-même juif. Sans compter qu'aucun dirigeant du monde n’a repris ces accusations absurdes.
Pression
Les besoins de la propagande ne peuvent pas à eux seuls expliquer les outrances verbales de Poutine. Comme bien des dirigeants russes, Poutine est soumis à une pression extrême.
Une pression qui provient de la situation difficile où se trouvent les troupes russes et du relatif isolement auquel fait face la Russie.
Pouvoir en jeu
Poutine et les dirigeants groupés autour de lui sentent bien que leur pouvoir est en jeu. Récemment, un ex-rédacteur de discours de Poutine indiquait que selon lui, Poutine avait perdu le bon sens qui le caractérisait auparavant. Il commettrait de nombreuses erreurs. Par exemple, en peu de temps, il nommerait et démettrait des responsables à des postes clés.
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Volodymyr Zelensky vient de déclarer que les troupes russes concentraient leurs forces. Il s’attend à une nouvelle grande offensive russe, peut-être même le 24 février, le jour du premier anniversaire de la guerre en Ukraine.
Notez chez lui l’absence d’outrances verbales. Il ne semble pas non plus prendre de décisions erratiques.
Ceci donne des indices importants sur l’issue de la guerre.