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Deux anciens cadres de Rio Tinto souhaitent que les élus «se méfient» de l'entreprise

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Deux anciens cadres de Rio Tinto ont envoyé une lettre aux élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean afin qu’ils «se méfient» de la multinationale dans le dossier d'Elysis. 

«C'est assez, il faut informer les élus», a lancé Jacques Dubuc, qui a été cadre chez Rio Tinto à l'époque de l'Alcan et qui doute que l’entreprise souhaite réellement moderniser ses installations à Jonquière.

La technologie Elysis, sur laquelle la multinationale fonde tous ses espoirs pour l'avenir, ne sera pas disponible avant 10 ans minimum, selon M. Dubuc.

Elle ne peut pas non plus être implantée dans de vieilles installations comme le centre d'électrolyse du Complexe Jonquière qui doit cesser ses opérations en 2025.

«D'abord, c'est très couteux, a précisé M. Dubuc. Il faut arrêter la production pendant qu'on fait les changements et rien ne nous dit que ce sera une opération rentable.»

L'avenir de la production d'aluminium dans la région est menacé selon Jacques Dubuc.

Il invite le gouvernement à s'ouvrir les yeux et à arrêter de favoriser une entreprise qui ne tient pas ses promesses.

«Même s'il y a eu des modifications dans les décrets, le gouvernement a encore les moyens de dire que la récréation est terminée», a-t-il indiqué.

Les élus de la région ont le devoir d'agir, selon lui, pour forcer la multinationale à prendre ses responsabilités et à cesser de promettre l'impossible avec Elysis.

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