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Vote de grève générale illimitée pour des chauffeurs d’autobus de la région de Québec

Les chauffeurs d’autobus seront à leur poste lundi

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Les parents de milliers d’élèves de la région de Québec ne sont pas au bout de leur peine. Après une semaine de débrayage, les chauffeurs d’autobus scolaires de deux transporteurs de Québec se sont prononcés pour un mandat de grève générale illimité, vendredi.

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Les 85 chauffeurs seront tout de même de retour derrière le volant lundi matin, après avoir amorcé un premier débrayage de sept jours. La grève générale illimitée pourrait être déclenchée par la suite, « au moment jugé opportun ».

Une rencontre avec l’employeur et une conciliatrice est prévue aujourd’hui. 

« Nous avons des demandes qui sont légitimes et nos membres nous ont signifié aujourd’hui qu’ils y tiennent mordicus », a affirmé Hélène Thibault, présidente du Syndicat des employés du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN, par voie de communiqué.

Les chauffeurs réclament des hausses de salaire, une garantie de 25 heures de travail minimum par semaine et la rémunération de toutes les heures travaillées, incluant le temps d’attente, les problèmes de circulation et le remplissage des réservoirs de carburant, indique le syndicat.

« Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, de problèmes d’attraction, de rétention et d’inflation, les salaires proposés actuellement par l’employeur sont nettement insuffisants », a ajouté Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. 

6000 élèves touchés

Les chauffeurs d’Autobus Tremblay & Paradis et de sa filiale, Autobus B.R., transportent chaque jour plus de 6000 élèves, selon leur employeur. Leur contrat de travail est échu depuis le 30 juin dernier.

La grève des chauffeurs a causé des maux de tête à plusieurs parents cette semaine, qui ont dû aller reconduire eux-mêmes leurs enfants à l’école. Les moyens de pression de ces chauffeurs touchent des élèves provenant des centres de services scolaires des Découvreurs, de la Capitale, des Navigateurs ainsi que de la commission scolaire anglophone Central Québec.

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