Tournoi international de hockey pee-wee: «C’est un événement qui marque» - Patrick Roy
L’entraîneur se souvient encore de sa défaite contre Steve Yzerman il y a 45 ans
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Quatre conquêtes de la coupe Stanley et d’innombrables honneurs individuels : Patrick Roy a vécu de grands moments dans sa carrière de joueur de hockey. Parmi ceux dont il se souviendra toujours : ses deux participations au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
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Ses Remparts prêteront d’ailleurs leur domicile, le Centre Vidéotron, au Tournoi pee-wee qui se met en branle mercredi.
Et même si ça fait plus de 45 ans, Roy est bien placé pour savoir que les jeunes qui s’apprêtent à y participer y vivront des émotions dont ils se souviendront toute leur vie. Avec Québec-Centre, Roy se souvient d’avoir remporté quelques matchs à sa première participation en 1977, avant de perdre 5 à 3 contre la formation de Nepean d’un certain Steve Yzerman.
« L’année d’après, on avait battu San Jose par un assez haut pointage lors de notre premier match, et on pensait que c’était la fin du monde. Le match d’après, contre Beaconsfield, ça n’avait pas été long. D’après moi, le chronomètre ne s’arrêtait plus à la fin du match ! » raconte-t-il en riant.
Même si ça fait longtemps, les souvenirs de Roy de sa participation au Tournoi pee-wee sont encore très frais dans sa mémoire.
« C’est un événement qui marque. Tu demanderais à Wayne Gretzky ou à quelqu’un qui n’a jamais fait carrière dans le hockey, et c’est sûr que c’est quelque chose dont ils parlent encore aujourd’hui. Ce sont de bons souvenirs et ça fait partie des étapes qu’on doit franchir si on veut réussir dans le monde du hockey. »
JOIE ET DÉCEPTION
Nathan Gaucher est passé à un cheveu de gagner ce prestigieux tournoi en 2015, le premier disputé au Centre Vidéotron. Avec les Gaulois du Collège Antoine-Girouard, ils avaient perdu leur premier match et avaient dû passer par le tournoi de la deuxième chance avant de revenir, pour la finale de la classe AA-Élites face aux Lions du Lac Saint-Louis menés par l’attaquant Dovar Tinling, considéré à l’époque comme le meilleur joueur de son groupe d’âge au Québec.
Ils s’étaient toutefois inclinés 5 à 1 en finale.
« Tinling avait réussi un tour du chapeau et il faisait le dab après chaque but. Je m’en souviens encore », raconte-t-il en riant.
« C’était plate de perdre en finale, mais je pense que la défaite la plus crève-cœur, c’était la première, parce que ça faisait en sorte qu’on ne jouait plus au Centre Vidéotron. »
CANADIENS-NORDIQUES
Cette même année, James Malatesta aussi faisait partie des joueurs d’élite de son groupe d’âge. Représentant les petits Canadiens, il s’était incliné dès son deuxième match contre... les petits Nordiques !
« Il y avait une bonne foule, c’était vraiment spécial. De représenter les petits Canadiens, c’était vraiment une belle expérience. On avait eu la chance d’aller au Centre Bell et on avait parlé à P.K. Subban, en plus de visiter les installations. »