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Chemin Roxham: la SQ doit former une «enclave» pour barrer la route aux migrants, selon le PQ

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La proposition du Parti Québécois d’envoyer des policiers de la Sûreté du Québec former une enclave pour barrer la route aux migrants du chemin Roxham est tournée en dérision par le gouvernement Legault. Les libéraux comparent même la stratégie péquiste aux politiques de Donald Trump. 

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La proposition du Parti Québécois d’envoyer des policiers de la Sûreté du Québec former une enclave pour barrer la route aux migrants du chemin Roxham est tournée en dérision par le gouvernement Legault. Les libéraux comparent même la stratégie péquiste aux politiques de Donald Trump.

Paul St-Pierre Plamondon « est pas mal dans le champ ! », selon le ministre québécois de la Sécurité publique, François Bonnardel. Il rappelle que la gestion des frontières relève du fédéral.

« Est-ce qu’on va envoyer la Sûreté du Québec et on va dire à la Gendarmerie royale du Canada : Tassez-vous de là ? Tout le monde est conscient que la frontière, c’est la GRC, les agents frontaliers qui s’en occupent ! », s’est-il moqué, aujourd'hui.  

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Champ de compétences

Quelques heures plus tôt, le chef du PQ a affirmé que le Québec est habilité à bloquer le passage aux milliers de personnes qui franchissent la frontière à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie.

« Le chemin Roxham, c’est une route, donc un moment donné, ça devient de compétence provinciale, a soutenu Paul St-Pierre Plamondon. (La SQ) a compétence pour le fermer, le bloquer. »

Il en prend pour preuve les fermetures de routes entre le Québec et le Nouveau-Brunswick durant la pandémie, pour éviter la propagation de la COVID-19 entre les deux provinces.

PSPP n’était toutefois pas en mesure de préciser selon quelle loi ou quels motifs les limiers de la police provinciale pourraient couper l’accès du Québec aux migrants.

« Ça fait six ans que le dossier du chemin Roxham traîne, de manière intentionnelle de la part du fédéral, il va donc falloir que le gouvernement du Québec fixe une date butoir, mette une pression en posant un geste à l’intérieur de ses compétences », a renchéri le chef du PQ. 

« Une politique de déportation ! »  

Pour le Parti libéral du Québec, la position péquiste est tout simplement intenable.

Le chef intérimaire libéral est allé jusqu’à comparer la stratégie de PSPP aux politiques de Donald Trump.

Selon Marc Tanguay, le PQ propose en définitive de bâtir « un mur » pour bloquer la route aux migrants. Les péquistes prônent « une politique de déportation », a-t-il dénoncé, rappelant que les demandeurs d’asile sont des êtres humains.   

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