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«Militant» de Dïana Bélice: quand le réchauffement climatique côtoie la science-fiction

Dïana Bélice
Dïana Bélice Photo fournie par Nadia Zheng


2042. Le réchauffement climatique a mené le monde à sa limite critique. Mathis et ses amis militent pour la préservation de l’environnement. Mathis a d’étranges nouveaux pouvoirs surhumains... L’excellente nouvelle duologie de l’autrice Dïana Bélice est alarmante et captivante!

Dïana Bélice
Photo fournie par les Éditions De Mortagne

D’où vient cette incroyable idée d’une fiction qui mêle le réchauffement climatique et la science-fiction?

J’avais envie de parler des changements climatiques à la jeunesse, mais je ne voulais pas que ce soit moralisateur et plate! Le vrai début de la série Militant remonte à 2014. J’avais participé à une rencontre où on parlait de jeunes qui faisaient des voyages humanitaires à l’extérieur du pays. Plusieurs années plus tard, j’ai rencontré mon conjoint. Il m’a parlé d’une idée qui lui était apparue en rêve : une petite boule qui entre dans quelqu’un et qui lui donne des pouvoirs. J’ai combiné ces idées et la duologie Militant est née! 


C’est un genre littéraire différent de celui de vos romans de la collection Tabou, par exemple.

Oui, mais je suis une fan finie des films de superhéros comme Avengers ! Avec Militant, je veux que le lecteur soit tenu en haleine, qu’il soit au bout de sa chaise.


Votre intrigue se déroule en 2042 dans des lieux connus tels le mont Royal, le cégep du Vieux Montréal, etc. Pourquoi?

J’avais envie que le lecteur soit capable de se retrouver, de «sentir» Montréal et les environs. Je trouve ça le fun que des lecteurs qui ont apprécié mon histoire fassent le lien en se promenant à des endroits où Mathis et sa gang – mes personnages – se promènent aussi.


Voyez-vous cette série comme une possibilité de passer un message à la jeune génération?

Oui. On réalise que la situation est en train de décliner, de plus en plus. Ce roman, c’est mon cri du cœur! Il y a des gestes qui sont posés, quand on pense à des jeunes comme Greta Thunberg qui montent aux barricades pour notre maison commune qu’est la planète. Je trouve que c’est super important et c’est ma façon de leur dire de continuer comme ça ! Malheureusement, on a tendance à ne pas prendre notre jeunesse au sérieux... Moi, ce que j’aimerais dire aux jeunes c’est de se foutre de ce que les autres pensent à ce niveau-là! Continuez vos beaux efforts pour la planète!


Dans votre roman, vous mentionnez notamment le déluge du Saguenay et la crise du verglas. Avez-vous un souvenir personnel particulier d’un événement climatique extrême?

Je me souviens très bien de la crise du verglas, en 1998. J’étais toute jeune. On n’avait plus d’électricité et on avait perdu toute la nourriture du frigo. On est allé habiter chez des membres de la famille qui avaient de l’électricité. Ils ont perdu à leur tour le courant; on s’est déplacé à nouveau! Ça donne un aperçu de ce qui pourrait s’en venir et ça me donne des frissons chaque fois que j’y pense...







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