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Premier roman de Clarisse Bérubé: «Les jambes en spaghettis»... ou l’amour qui rend stupide!

Clarisse Bérubé
Clarisse Bérubé Photo fournie par Francis Fontaine


Quand Léonie, 15 ans, voit comment ses deux meilleures amies agissent avec leurs chums, elle en vient à une conclusion: être en amour, ça rend stupide! Avec son premier roman, Clarisse Bérubé aborde la peur de l’amour et les relations toxiques.

Clarisse Bérubé
Photo fournie par les Éditions Hurtubise

Votre personnage, Léonie, a 15 ans. Et vous avez commencé à rédiger votre roman Les jambes en spaghettis à l’âge de 15 ans!

Exactement. J’ai écrit la première version de mon livre quand j’avais moi-même 15 ans. Je me souviens qu’un soir de semaine, après le souper, je n’avais rien à faire. Il était trop tard pour voir mes amis. J’ai ouvert un fichier Word et j’ai commencé à écrire. Ça s’est fait un peu tout seul ! J’ai eu le temps d’écrire beaucoup de pages, mais je n’avais jamais terminé mon histoire. Je l’ai laissée tomber pendant plusieurs années. 


Ah oui? Pourquoi?

C’était tellement un trip spontané que je me suis tannée et je suis passée à autre chose! Puis, une fois que j’ai commencé mon bac en travail social, j’ai réalisé que je m’ennuyais d’écrire, parce que j’avais étudié en communication avant et j’avais occupé un travail de rédactrice. J’ai décidé que je voulais mener ce projet-là au bout. J’ai donc repris le texte que j’avais fait quand j’avais 15 ans. J’ai conservé les éléments que j’aimais, puis je l’ai beaucoup retravaillé.  


Outre le fait qu’elle trouve que l’amour rend stupide, qui est Léonie, votre personnage principal?

C’est une ado très ambitieuse et déterminée. Elle a un petit côté dramatique qui peut parfois être rigolo, mais aussi énervant ! Léonie est assez orgueilleuse. Je dirais que moi aussi, à l’adolescence, j’avais un peu peur de l’amour... Je me disais que si j’étais amoureuse, j’allais peut-être délaisser autre chose dans ma vie. Pour moi, ça ne se faisait pas d’avoir plusieurs projets et plusieurs relations. Je trouvais ça trop compliqué. Je crois que plusieurs jeunes peuvent se reconnaître là-dedans.


Parmi les thématiques abordées dans votre roman, il y a le corps qui change, les relations toxiques et l’affirmation de soi. Ces sujets sont importants pour vous?

Vraiment. En même temps, ça s’est fait naturellement. Je considérais qu’il était important d’aborder les relations toxiques, car à l’adolescence, on vit normalement notre premier amour. C’est souvent plus intense. C’est une période où on crée nos premiers repères amoureux. On ne connaît pas toujours nos propres limites, ni comment les affirmer. Ainsi, je trouve que c’est primordial d’aborder les relations toxiques tôt. 


L’expression «avoir les jambes en spaghettis» signifie quoi, pour vous? Et quelle est la dernière fois où vous avez eu les jambes en spaghettis?

Ça veut dire avoir les jambes molles ! Pour Léonie, c’est surtout quand elle voit son crush, qui lui fait de l’effet malgré elle. Pour ma part, je dirais que mes premières entrevues avec des journalistes pour parler de mon roman, ça me donne un peu les jambes en spaghettis (rires)!







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