Aéronautique: Airbus créera des centaines de postes bien payés à Mirabel
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Le géant européen Airbus prévoit embaucher plus de 800 personnes au Canada cette année, dont environ 700 au Québec, principalement dans ses installations de Mirabel.
Du lot, environ 500 seront de nouveaux postes, dont 450 au Québec, a précisé hier au Journal une porte-parole de l’entreprise, Amélie Forcier.
À Mirabel, Airbus assemble des avions A220, l’ancienne C Series de Bombardier. Une filiale du groupe, Stelia Aéronautique, exploite également une usine de composants dans la ville aéroportuaire.
Des postes seront ouverts dans plusieurs domaines : la fabrication de composants, l’assemblage, les opérations de vol, le contrôle de la qualité, l’ingénierie, l’informatique et le service à la clientèle.
Selon la convention collective en vigueur, les postes syndiqués sont rémunérés de 37 000 $ à 105 000 $ par année.
« Nous avons comme ambition d’allouer le tiers des postes aux jeunes diplômés et aux professionnels en début de carrière. De plus, nous maintenons l’objectif que 33 % des recrutements et des promotions concernent les femmes », a déclaré le PDG d’Airbus Canada, Benoît Schultz, dans un communiqué.
En janvier, Airbus a annoncé l’embauche de plus de 13 000 personnes à l’échelle mondiale en 2023, dont 7000 afin de pourvoir de nouveaux postes.
Depuis plusieurs mois, l’entreprise œuvre à augmenter la cadence de production de l’A220, mais elle reste encore loin de son objectif de livrer six appareils par mois. En 2022, Airbus a produit 53 avions, soit 4,4 par mois.
Aide de Québec
Il y a un an, le gouvernement Legault a injecté 337,1 M$ dans l’A220, somme qui s’est ajoutée à celle de 1,3 milliard $ investie en 2016 par les libéraux de Philippe Couillard.
Airbus a pour sa part annoncé un investissement de 900 millions $ US (1 milliard $ CA) dans le programme, l’an dernier.
Près de 3000 personnes travaillent actuellement à l’usine de l’A220 à Mirabel, soit environ 500 de plus qu’il y a un an. Environ 600 autres sont à l’emploi de Stelia.