Une autre plainte contre le professeur Patrick Provost est rejetée par l’Université Laval
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Après avoir suspendu pour une deuxième fois le professeur Patrick Provost en raison de propos controversés sur les vaccins anti-COVID-19, l’Université Laval vient cette fois-ci de rejeter une autre plainte qui avait été déposée contre lui.
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Au début janvier, le professeur au Département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de l’Université Laval a été informé qu’il avait fait l’objet d’une nouvelle plainte.
Cette fois-ci, la plainte concerne la publication d’un article scientifique qui laisse entendre qu’une période de six semaines ne serait pas suffisante pour identifier des effets secondaires liés à la vaccination contre la COVID-19.
Après avoir rencontré M. Provost pour entendre sa version des faits, la direction a jugé que les allégations étaient non fondées. Aucune sanction n’est donc imposée.
Le principal intéressé, Patrick Provost se réjouit de ce qu’il considère être un «recul» de la part de la direction à son égard. L’appui de plus de 280 collègues qui ont dénoncé par écrit un traitement jugé «abusif» à son endroit pourrait avoir pesé dans la balance, avance-t-il prudemment.
M. Provost est présentement suspendu sans salaire pour une période de quatre mois en raison de propos controversés tenus sur les ondes de CHOI 98,1 FM, dans lesquels il a réitéré son opposition à la vaccination des enfants contre la COVID, remettant en question son efficacité et ses bénéfices, ce qui va à l’encontre du consensus scientifique sur la question.
Dans la lettre l’informant de sa deuxième suspension, l’Université Laval l’avait informé que «toute récidive [...] entraînera un congédiement».