/news/provincial
Navigation

Missions à l’étranger: la Ville de Québec versera 5000 $ par an pour compenser ses émissions de GES

Bruno Marchand
Photo d'archives, Taïeb Moalla Le maire de Québec, Bruno Marchand, lors de son voyage au Havre, en France, en novembre dernier.

Coup d'oeil sur cet article

La Ville de Québec achètera des crédits carbone d’une valeur d’environ 5000 $ par an afin de compenser les émissions polluantes des vols en avion effectués lors de missions à l’étranger.  

• À lire aussi: Tramway: la Ville de Québec en voie de s’entendre avec Alstom pour le matériel roulant

• À lire aussi: Ville de Québec: durée record pour le conseil municipal

Cette mesure compensatoire s'appliquera à la fois aux élus et aux fonctionnaires de la Ville, appelés à l’occasion à se rendre à l’extérieur de la province et du pays.  

Pour toute l’année 2022, la Ville évalue que les déplacements aériens de ses représentants ont entraîné l’émission de 185 tonnes d’équivalent CO2. Cela comprend la mission du maire Bruno Marchand, en novembre dernier, à Paris, au Havre et à Tunis.  

Le coût associé à de telles émissions s’élève à plus de 4800 $ avant taxes en 2022, apprend-on dans un sommaire décisionnel du comité exécutif. La Ville s’attend à verser une somme équivalente d’environ 5000 $ par an, au cours des prochaines années.  

Les crédits carbone seront achetés via le programme Scol’ERE, administré par la Coop FA, un organisme à but non lucratif sélectionné par la Ville au terme d’une analyse effectuée dans les derniers mois. Les bureaux de cet OBNL régional sont situés à Lévis. 

Éducation à «l’écocitoyenneté» 

«Dans le cadre du programme, des ateliers d'éducation et de sensibilisation sont organisés dans les écoles primaires au sujet du développement durable et de la lutte contre les changements climatiques. Les sommes qui seront versées à l'organisme seront utilisées pour la réalisation de projets d'éducation à l'écocitoyenneté sur le territoire de la ville», peut-on lire dans un document diffusé jeudi.  

L’idée de compenser financièrement les gaz à effet de serre (GES) avait été lancée en juillet 2022 par le conseiller de l’opposition Louis Martin, qui préside également le conseil municipal. L’administration Marchand avait alors confirmé son intention de s’engager dans cette voie.  

Des vols «inévitables» 

Dans l’avis de proposition adopté l’an dernier, en prélude à l’annonce de jeudi, on rappelait que l’avion est le moyen de transport «le plus polluant» mais que son utilisation est «parfois inévitable».  

Soucieuse de compenser ses actions polluantes, la Ville rappelait alors qu’elle avait adhéré à la Déclaration de Paris en 2021 et qu’elle avait adopté sa propre Stratégie de développement durable. Elle disait aussi s’appuyer sur le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui «conclut qu’il ne nous reste que trois ans pour plafonner les émissions» de GES mondiales. 

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

 

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.