Roxham: Legault a fait avancer le dossier, mais Trudeau peut-il vraiment le régler?

Au cours des derniers jours, grâce à une stratégie habillement exécutée, François Legault a réussi à relancer le débat entourant l’avenir du chemin Roxham. 

L’enjeu, qui était presque uniquement québécois, est devenu canadien. Le chemin Roxham est en sol québécois, mais maintenant qu’on envoie des migrants dans les autres provinces, le Canada anglais s’en occupe.

Une première victoire pour M. Legault.

Contractions

Le dossier n’est pas nouveau. C’est un enjeu qui a eu des hauts et des bas au cours des dernières années.

En décembre dernier, on a senti pendant un bref moment que le dossier allait dans le bon sens. Le ministre canadien de la Sécurité publique, Marco Mendicino, nous disait que les négociations avec les Américains allaient bien.

Cependant, Justin Trudeau a calmé les ardeurs de son ministre quelques heures plus tard.

La semaine dernière, le premier ministre Trudeau nous a dit qu’il voulait fermer le chemin Roxham «depuis des années.»

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Donc, si c’est le cas, le gouvernement fédéral doit bien avoir eu des discussions avec l’administration Biden. Mais ça ne semble pas être le cas, car l’ambassadeur des États-Unis au Canada a souligné, dernièrement, que ce n’est pas une priorité américaine.

Ainsi, quand on repense aux propos de M. Mendicino, on peut se demander s’il y a des pourparlers déjà en place entre les deux pays.

Visite de Joe Biden

Le président américain, Joe Biden, sera au Canada en mars. En janvier, lors de l’annonce de cette visite, ça ne semblait pas clair que le chemin Roxham allait être à l’ordre du jour.

Avec la sortie de M. Legault, le sujet est maintenant un incontournable. M. Trudeau a même confié à la mairesse de Longueuil, la semaine dernière, que le sujet allait être abordé lors de la visite du président Biden.

Clairement, le premier ministre Legault a fait avancer le dossier, voyons maintenant si M. Trudeau peut le régler.