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Avalanches en Colombie-Britannique: voici comme éviter le pire

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Après le récent bilan des avalanches en Colombie-Britannique qui s’élevait à trois morts jeudi, un guide et un expert en montagne dévoilent leurs conseils et informations utiles pour bien se préparer.

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Guillaume Otis, président de Coast Montain Guides, a présenté trois outils que les guides doivent posséder et savoir maitriser pour la recherche de victimes après une avalanche: le transmetteur pour localiser la personne ensevelie, la sonde pour marquer l’emplacement de la personne et la pelle pour la déterrer.

Pour Guillaume Otis, il est nécessaire de bien s'exercer à utiliser ces trois outils, mais aussi de comprendre que la montagne est un endroit dangereux.

Il existe également un ballon, comme un «air bag», qui donne 95 % de chances de s’en sortir dans le cas d’une avalanche, mais le guide précise que cet accessoire coûte cher.

Cet «air bag», qui doit être déclenché si le skieur est pris dans une avalanche, est utile pour rendre la victime visible et pour protéger sa tête lors de l'impact. Il permet également de garder un plus grand espace autour de la victime ensevelie, qui pourra ainsi mieux respirer en attendant les secours.

François-Guy Thivierge, explorateur alpiniste, a expliqué que plusieurs mesures pouvaient être prises pour se préparer à une avalanche ou pour l'éviter.

«Les grandes stations de ski peuvent larguer des bombes pour faire déclencher des avalanches. Par la suite, les guides doivent avoir les sites détaillés de conditions d’avalanche et, après ça, les skieurs doivent être munis d'appareils de détection et de recherche pour trouver des personnes ensevelies sous des avalanches», a-t-il détaillé sur les ondes de LCN.

L’expert a cependant précisé que la meilleure des solutions est de s’abstenir lorsque les conditions sont douteuses.

On rappelle que les avalanches en Colombie-Britannique ont également fait quatre blessés, faisant de ce bilan l’un des pires des dix dernières décennies dans cette province.

«Le statut de notre manteau neigeux est critique, ç’a tout débuté en début de saison avec l’affirmation de la Niña, ce système météo qui se produit dans le Pacifique, et qui donne des conditions un peu différentes ici dans l’ouest», a précisé M. Otis, ajoutant que «la structure verticale [du manteau neigeux] est composée de plusieurs couches fragiles persistantes, donc il faut faire attention».

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