Partielle dans Saint-Henri–Sainte-Anne: QS a mené une campagne plus libérale que le PLQ, dit PSPP
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Québec solidaire a gagné l’élection partielle dans Saint-Henri–Sainte-Anne en menant «une campagne plus libérale que le PLQ», peste le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, qui se réjouit malgré tout d’avoir réussi à devancer la CAQ au fil d’arrivée.
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De retour à l’Assemblée nationale au lendemain de l’élection complémentaire tenue pour combler le siège laissé vacant par l’ex-cheffe libérale Dominique Anglade, le chef du Parti Québécois s’est vivement attaqué à Québec solidaire, qui l’a emporté de façon claire et décisive, lundi soir.
«Québec solidaire aura mené une campagne qui s’est caractérisée, entre autres, par des pamphlets unilingues en anglais, a rappelé M. St-Pierre Plamondon. L’ensemble des communications ne mentionnait pas la protection du français ni l’indépendance.»
«D’une certaine manière, Québec solidaire a mené une campagne plus libérale que les libéraux, qui, eux, n’osaient pas faire des communications seulement en anglais», a continué le chef péquiste.
Pour le député de Camille-Laurin et unique élu péquiste sur l’île de Montréal, une chose apparaît maintenant plus claire: le plan de Québec solidaire, c’est de remplacer les libéraux». «Donc, ça, c’est leur plan de match. Nous, notre plan de match, c’est de remplacer la CAQ. Donc, à chacun son plan de match», a laissé tomber Paul St-Pierre Plamondon.
Avec 11% des votes exprimés lundi soir, le Parti Québécois a terminé la course devant la Coalition Avenir Québec, qui a perdu plus de huit points de pourcentage par rapport à l’élection générale, dans Saint-Henri–Sainte-Anne. «C’est une symbolique qui est intéressante, a analysé PSPP. [...] Pour le Parti Québécois, ça montre une tendance qu’on connaissait déjà dans les sondages nationaux, c’est-à-dire une augmentation.»
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QS réplique
En l’absence de Gabriel Nadeau-Dubois et de Manon Massé, qui ont préféré tenir un point de presse dans Saint-Henri–Sainte-Anne plutôt que de siéger au Salon bleu, lundi, la réplique, de la part de Québec solidaire, est d’abord venue de leur leader parlementaire, Alexandre Leduc.
«Il n’est pas supposé être gentil lui? Il est toujours gentil», a répliqué le député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve, en se moquant des attaques du chef péquiste.
Du côté du Parti libéral du Québec, qui a subi une défaite cuisante en perdant une circonscription détenue depuis sa création en 1994, le chef par intérim, Marc Tanguay, a reconnu qu’il avait «certainement» une part de responsabilité dans ce résultat.
«C’est la démocratie qui a parlé», a dit M. Tanguay, avant de préciser qu’il s’agit d’un «résultat d’équipe».
«C’est clair qu’hier, ce n’est pas un pas en avant [pour la reconstruction du parti]. Il est clair qu’on a beaucoup de travail à faire», a avoué M. Tanguay.
