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The Police offert en mode symphonique au Palais Montcalm à Québec

Stewart Copeland et l’OSQ revisitent les grandes chansons du trio

Stewart Copeland
Photo fournie par Daniel Knighton Stewart Copeland, batteur de The Police, présentera, ce mercredi soir, au Palais Montcalm, avec l’OSQ, des versions orchestrales et reconstruites des grandes chansons du trio britannique.

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Sur scène à l’époque de The Police, Stewart Copeland martelait sa batterie derrière Sting et le guitariste Andy Summers. Ce mercredi soir, au Palais Montcalm, il sera accompagné par trois chanteuses, un guitariste, un bassiste et l’Orchestre symphonique de Québec.

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Un concert-événement à guichets fermés où il fera revivre les Message in the Bottle, Roxanne, Every Breath You Take, King of Pain, Walking on the Moon et autres chansons du célèbre trio britannique.

Intitulée Police Deranged for Orchestra, cette tournée a fait ses débuts sur scène le 27 août 2021 au Jacob’s Park à San Diego. Dix-neuf concerts ont été présentés, aux États-Unis, en Allemagne, dans les Pays-Bas, en Hongrie, en Pologne et à Vancouver. 

On retrouvera, sur les planches, les chanteuses Amy Keys, Carmel Helen et Ashley Tamar, le guitariste Rusty Anderson, qui fait partie du groupe de Paul McCartney, et le bassiste Armand Sabal-Lecco, qui accompagneront le batteur de 70 ans. 

Les musiciens de l’OSQ seront sous la direction du chef américain Edwin Outwater qui a dirigé les concerts de Metallica avec l’Orchestre symphonique de San Francisco en 2019.

Improvisations

Dans une entrevue publiée sur le site internet du Coachella Valley Independent, Stewart Copeland explique que ces nouvelles versions ont été construites, à l’origine, pour accompagner le documentaire Everyone Stares : The Police Inside Out lancé en 2006.

« J’ai fait beaucoup de travail orchestral au fil des ans et j’ai eu envie ensuite de refaire quelques succès que les gens aiment. J’ai pris mes versions “dérangées” et je les ai orchestrées. Elles sont très différentes parce qu’elles sont jouées par un ensemble symphonique, transformé pour l’occasion en un groupe rock », a-t-il indiqué.

Stewart Copeland avoue que ce travail de reconstruction a été parsemé de vertiges.

« J’étais convaincu que les gens étaient pour venir m’attaquer avec des fourches. Ça ne s’est pas produit parce qu’ils reconnaissent leurs segments préférés, même si le contexte est différent. C’est encore possible de chanter les paroles de Roxanne, mais on retrouve des éléments qui sont inattendus », a-t-il fait remarquer.

Stewart Copeland précise qu’il se permet d’improviser même s’il est entouré, pour chaque concert, d’un orchestre symphonique différent, qui livre, avec précision, une partition musicale écrite.

« Les musiciens ne dévient pas de l’encre imprimée sur les partitions. Ils sont sur la coche et c’est ce qu’ils font. Moi, parce que mon nom est sur le billet, je fais dérailler l’affaire. Je fais ce dont j’ai envie dans la spontanéité du moment. Je peux me permettre cette liberté, parce que je sais exactement ce qu’ils vont faire », a-t-il fait savoir dans le Coachella Valley Independent.

Le batteur et compositeur réalise avec ce projet l’immense talent de Sting, chanteur et bassiste de The Police.

« À l’époque, je ne portais pas trop attention à ce qui se passait en avant de moi. J’écoutais la ligne de basse et je frappais. Je ne savais même pas ce qu’il chantait et je voyais uniquement le derrière de sa tête. Depuis que je me suis lancé dans l’aventure Police Deranged, je réalise que le gars était un sacré auteur-compositeur », a-t-il mentionné.

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