Santé mentale: «On a un maudit problème de violence au Québec», estime Vincent Marissal
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Après les drames survenus à Laval, Amqui et Rosemont, le député solidaire Vincent Marissal a souligné la montée de la violence dans la province, mais aussi le problème d’accessibilité aux services en santé mentale.
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«On ne peut pas nier qu’on a un maudit problème de violence au Québec», a lancé le député de Rosemont lors d’une mêlée de presse.
Selon lui, des drames comme ceux que l’on a vus en février à Laval et en début de semaine à Amqui pourraient être évités si on offrait de l’aide à ceux qui en ont besoin.
«Oui, il y a beaucoup de détresse, beaucoup de violence. [...] Il y a des gens qui souffrent beaucoup en ce moment. Est-ce que ces gens ont les ressources, notamment en santé mentale?» a ajouté M. Marissal.
«Comme politicien, comme élu à l’Assemblée nationale, on doit continuer de façon transpartisane de trouver [...] le moyen d’offrir [aux gens l’aide dont ils ont besoin]», a-t-il déclaré aux médias.
La question de la santé mentale a également été abordée par le député de Québec solidaire lors d’une entrevue avec TVA Nouvelles.
«Je pense qu’on est sous pression dans la société. Visiblement, il y a une séquence qui nous trouble tous», a-t-il indiqué, soulignant le travail des services d’urgence.
Afin de travailler sur le dossier de façon non partisane, Vincent Marissal a affirmé être en contact direct avec le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.