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Amqui: entre l'empathie et le capital politique

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J’éprouve toujours un certain malaise devant le spectacle d’un aréopage de politiciens débarquant sur un lieu où s’est produite une tragédie.

Ces derniers jours à Amqui, le premier ministre et certains membres du gouvernement sont venus offrir leur soutien à la population éprouvée.

Sous certains aspects, on y verrait une opération médiatique à la recherche de capital politique.

Cependant, l’absence de représentants du gouvernement aurait été perçue comme un désaveu.

Les gens d’Amqui avaient besoin de sentir que le gouvernement se sent concerné par le malheur qui les frappe.

Nous sommes tous Amqui...

A déclaré monsieur Legault, ayant l’air de chercher les mots qui conviennent en de telles circonstances.

On reconnaît la difficulté entre le ton juste et l’épanchement à outrance.

Serrer des mains, déposer des fleurs, écouter les proches des victimes, offrir ses condoléances...

Et promettre...

Qu’on se penchera sérieusement sur les problèmes qui ont mené à ce triste événement.

Qu’on fera tout en notre pouvoir pour éviter que de tels drames se reproduisent.

Qu’on injectera davantage d’argent pour les soins en santé mentale.

Dieu sait que ça urge !

Au moment d’écrire ces lignes, on apprend qu’un jeune homme éprouvant de graves problèmes de santé mentale vient d’être appréhendé comme suspect pour les meurtres de trois membres de sa famille, dans le quartier Rosemont à Montréal.

Un autre crime sordide !

Les politiciens devront-ils désormais se tenir prêts à commenter de tels événements et à se rendre sur les lieux de tragédies ?

Qu’ils siègent au pouvoir ou à l’opposition, espérons qu’ils continueront à faire preuve de compassion et de retenue.

Si devant la misère humaine, on prend vite la mesure de son impuissance, il faut néanmoins unir ses forces.

La partisanerie n’a pas sa place.

En terminant

Une mention spéciale au député de Matane, Pascal Bérubé. Sa présence chaleureuse et son dévouement dès les premières heures suivant le drame à Amqui font honneur à la classe politique.

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