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En mode lecture: au cœur de la tourmente

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions Rivages

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Pour survivre, les habitants d’une petite ville des États-Unis vont choisir de s’isoler du reste du monde. Une histoire bouleversante sur fond de pandémie.  

Terminé en janvier 2006, ce livre nous plonge en pleine pandémie. Pas celle qu’on vient de traverser, bien sûr, mais celle qui aurait fait entre 20 et 50 millions de victimes vers la fin de la Première Guerre mondiale. 

On se retrouve donc en 1918 et la grippe espagnole a commencé à faire pas mal de morts un peu partout aux États-Unis. Mais à Commonwealth, une petite ville perdue en plein bois de l’État de Washington, on est bien décidé à tenir la maladie à distance. Et pour y parvenir, une quarantaine a été décrétée : désormais, plus personne ne peut entrer dans la ville ni en sortir. Des sentinelles armées ont même été chargées d’éloigner quiconque tenterait de s’en approcher.

Un choix cornélien

Philip Worthy, 16 ans, fera partie des hommes qui se sont portés volontaires pour monter la garde. En tant que fils adoptif du fondateur de la ville, il ne voit pas comment il pourrait en être autrement. 

La faute à pas de chance, il sera en faction lorsqu’un soldat n’ayant rien mangé depuis deux jours se présentera aux portes de Commonwealth. En temps normal, il l’aurait aidé sans se poser de questions. Mais là, l’homme souffrant visiblement d’une mauvaise grippe, Philip devra prendre une décision. Et vite, car il y va du salut de tous ses concitoyens.

Ce qu’on a adoré de ce roman, c’est l’atmosphère, la façon dont l’auteur a réussi à faire revivre une époque marquée par la guerre, les grèves des travailleurs sous-payés, les Wobblies ou ceux qu’on surnommait les «Orateurs des 4 minutes». Un bijou.

À LIRE AUSSI CETTE SEMAINE

Bouche-à-bouche

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions Gallimard

Même si Jeff et le narrateur de cette étonnante histoire ne se sont jamais revus depuis la lointaine époque de l’université, ils vont tous deux se reconnaître au premier coup d’œil à l’aéroport JFK. Leur vol étant retardé, Jeff va en profiter pour se raconter et revenir sur un épisode marquant de sa jeunesse. Un beau petit coup de cœur. 

Pour rien au monde

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions Le Livre de Poche

Est-ce qu’un inéluctable enchaînement d’événements pourrait mener au déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale? C’est la question que s’est posée Ken Follett et la réponse tient en 928 pages bourrées d’action et de rebondissements. Contexte politique architendu en Afrique, dans les deux Corée et aux États-Unis, agents secrets, terroristes, trafiquants de drogue, vieux communistes chinois sans scrupule... On mélange le tout et ça fait boum! 

Nengo – Un combat pour la dignité

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions du passage

En sango, la langue qui est parlée en République centrafricaine, nengo veut dire « dignité ». Le projet humanitaire ainsi nommé vient en aide aux victimes de sévices sexuels, car depuis une quinzaine d’années, la violence bat vraiment son plein dans cet État africain. Le photographe et écrivain de voyage Nick Danziger en a rapporté des témoignages absolument bouleversants. Une lecture difficile, mais nécessaire.

Complètement banane

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions Guy Saint-Jean

Enfin un livre qui va nous aider à ne plus jamais jeter les bananes qui traînent sur le comptoir depuis des jours. Et le plus beau, c’est qu’il y en a vraiment pour tous les goûts: pain aux bananes forêt-noire, muffins aux bananes et à l’avoine, pain aux bananes s’mores, barres bananochococo, galettes à la mélasse et aux bananes... Complètement génial!

Frissons garantis

La dernière ville sur terre
Photo fournie par les Éditions Albin Michel

L’ombre

Des gros méchants, on en a vraiment croisé pas mal au fil des ans. Pas en vrai – Dieu merci! –, mais entre les pages des nombreux romans policiers qui nous sont passés entre les mains. Voilà pourquoi on est en mesure d’affirmer que Patrick Hollmann, un prêtre qui ne se faisait jamais prier bien longtemps pour torturer et trucider des femmes, était un sacré monstre.  

Désireux de comprendre et d’expliquer ces penchants fort peu catho-liques, la superstar des médias, Nicholas Foster, lui a d’ailleurs consacré deux livres. 

Un revenant?

Contrairement à bien des spécialistes, Foster est capable de se glisser dans la tête des tueurs en série pour cerner leurs schémas de pensée, et il n’est pas rare que le FBI fasse appel à ses services de profileur. 

Lorsque le corps martyrisé d’une femme sera retrouvé dans les montagnes de San Bernardino, il sera donc mandé sur place aux côtés de l’agent spécial Michelle Ventura. Parce qu’à première vue, ce crime ressemble beaucoup à ceux de Patrick Hollmann... même si ce dernier a été exécuté il y a déjà un bon moment.

Un thriller psychologique qui se dévore tout seul malgré ses longueurs et son style parfois un peu lourd. 

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