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J’ai le goût d'aller au resto!

0318 Zeste Diaz
Photo fournie par Alexandra Diaz De gauche à droite : les chefs Michael Lafaille (Kwizzinn), Antonin Mousseau-Rivard (Le Mousso), Simon Mathys (Mastard), la co-propriétaire du Virunga Zoya de Frias et Alexandra Diaz.

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J’adore manger au restaurant. J’adore encore plus être servie avec ma famille. J’adore être surprise, manger ce que je ne cuisine jamais, admirer les décors et passer du temps en bonne compagnie.

Je vous en parle souvent : on cuisine et on débarrasse la table en équipe à la maison. Ce n’est donc pas seulement moi qui apprécie un congé domestique, mes enfants aussi. 

On rêve souvent tous les trois d’essayer un nouveau resto. On en parle et on en reparle et, quand vient le temps d’y aller, c’est soit complet ou, encore plus drôle, on ne se souvient plus des établissements qui ont meublé nos désirs.

La liste de mes envies

Je vous propose cette semaine la liste des restaurants où je rêve de passer une soirée, que leurs chefs propriétaires nous promettent d’être unique ! 

J’ai trouvé cette liste sensationnelle comme par magie, dans la série documentaire québécoise offerte aux abonnés de Prime Video, Pendant ce temps en cuisine

En ligne depuis une semaine, elle nous fait vivre de l’intérieur ce qui se passe chez Le Mousso, Mastard, Arthurs, Le Virunga, Côté Est et Kwizinn.

Pour tous les goûts

Je ne vous en décris que trois, cruellement. En premier : Le Mousso, du chef Antonin Rivard Mousseau, un génie créatif et l’un des chefs les plus influents et les plus importants de la gastronomie montréalaise. 

À son lancement, il m’a fait goûter tout rond un nid de barbe à papa qui tenait sur une petite branche de bois. Une fois en bouche, j’ai eu la surprise de sentir fondre aussi une bouchée de foie gras. Je n’ose pas imaginer le délire d’une soirée à sa table.

La barbe à papa et foie gras de chez Mousso.
Photo fournie par Alexandra Diaz
La barbe à papa et foie gras de chez Mousso.

Nimewo de (numéro deux en créole) : le Kwizinn du chef Michael Lafaille, parce qu’il nous transporte dans les îles, particulièrement Haïti, parce qu’il promet des super cocktails, des soirées hip-hop, de salsa cubaine, bachata, merengue, et parce qu’il offre une cuisine ultra généreuse et bien travaillée.

Au Arthurs, on y sert l’un de plus réputés brunchs en ville, bien salés, bien gras et bien sucrés, comme les adorent mes cocos.

Respect !

La série, superbement filmée, dévoile les défis de ces passionnés qui vivent sous pression et sans répit. À la différence du milieu toxique de la restauration dépeint dans le film Le plongeur, ici on a affaire à un changement de mentalité. Le respect humain et les conditions de travail respectables sont obligatoires. 

Ne reste qu’à éduquer les clients qui ne se pointent pas malgré leur réservation. Aucune chance que je contribue à ce fléau parce que j’entends honorer et savourer nos six réservations dans tout autant de restaurants qui complètent ma liste.

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