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Surveiller votre consommation

Campeau
Photo fournie par Patrick Campeau Le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce nous renseigne sur les bonnes règles à suivre quand vient le temps de nous régaler de nos captures.

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Il est fort plaisant de capturer des poissons, de les apprêter selon nos aspirations puis de nourrir toute la tablée avec cette délectable chair.

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En plus de voir tout un chacun se régaler, le manieur de canne peut se bomber le torse en racontant ses exploits et romancer le tout à sa guise.

Un bémol

Le Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce, que l’on peut consulter sur le site www.environnement.gouv.qc.ca/eau/guide/presentation.htm, nous apprend ce qui suit.

Pour les poissons piscivores, se nourrissant d’insectes, comme le grand corégone, l’omble de fontaine (truite mouchetée), truite brune et arc-en-ciel, éperlan arc-en-ciel, saumon de l’Atlantique, poulamon et l’alose savoureuse, il n’y a aucune restriction quant à la consommation dans les sites qui ne sont pas inventoriés dans le guide.

Quand on parle des spécimens benthivores, qui consomment des organismes vivants dans et sur le fond marin, tels les barbottes, les crapets, les esturgeons, les lottes, les meuniers et les perchaudes, on ne doit pas manger plus d’un repas de 230 grammes (8 onces avant la cuisson) par semaine.

Puis, il y a les prédateurs qui dévorent de petits poissons, comme l’achigan, le brochet, le doré, le maskinongé et le touladi (truite grise). Pour ces piscivores, il ne faut pas consommer plus de deux repas par mois.

Exception

Si on ne s’alimente qu’à l’occasion de la chair des poissons, par exemple lors des parties de pêche, le risque d’accumuler des contaminants dans l’organisme est quasi nul. On peut donc se régaler comme on le souhaite, sans problème.

« Pour les personnes vulnérables, les jeunes enfants, les femmes qui planifient une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, on recommande d’éviter de consommer souvent les espèces les plus sujettes à la contamination, telles que le doré, le brochet, le touladi, l’achigan et le maskinongé », nous apprend ce guide.

À considérer

Le mercure est très largement répandu dans notre environnement. Il est naturellement présent dans le roc, l’air et l’eau. Il y a malheureusement aussi des rejets industriels majeurs qui s’accumulent dans les sédiments de certains cours d’eau ou de certains lacs. La combustion du pétrole, de l’huile, du charbon n’aide en rien, tout comme plusieurs autres facteurs.

Cet ouvrage scientifique explique également que « la contamination des poissons varie en fonction de plusieurs facteurs, comme l’espèce, l’âge et le lieu. 

Les espèces piscivores, c’est-à-dire celles qui se nourrissent d’autres poissons, sont les plus contaminées. Pour une même espèce, les gros spécimens contiennent généralement une plus grande concentration de mercure que les petits ».

Au total, plus de 1200 sites de pêche ont été répertoriés au Québec. Prenez quelques minutes pour vérifier quelles sont les recommandations spécifiques pour ces plans d’eau situés aux quatre coins de la Belle Province.

Bonne pêche et bonne bouffe !


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