Une camionneuse dénonce la présence d'une caméra qui la filme lorsqu'elle se change
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Une camionneuse américaine fait parler d’elle depuis qu’elle a publié une vidéo où elle s’en prend sans scrupules à son employeur, qui, selon elle, a installé une caméra de surveillance « intrusive ».
Dans un extrait de près de 3 minutes publié le 8 mars, l’utilisatrice @originaltruckerbarbie2.0 soulève le fait que son employeur a installé une caméra dans son camion en octobre dernier.
Depuis, elle dénonce le fait que la caméra la filme en tout temps, même lorsqu’elle se change.
« J’aimais vraiment cette compagnie. Malheureusement, ça a complètement changé lorsqu’elle a décidé d’installer des caméras dans nos camions », mentionne-t-elle.
Les caméras se retrouvent autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du camion.
Selon ses dires, celle installée à l’intérieur n’arrête jamais de filmer lorsqu’elle est en poste. Ça serait le contraire pour les caméras à l’extérieur, qui s’éteignent 15 minutes après la mise à l’arrêt du poids lourd.
« Toutefois, ma caméra à l’intérieur reste ouverte et me filme même quand je me change », se désole l’Américaine.
Des caméras aux multiples fonctions
L’utilisatrice a publié cette vidéo sur TikTok pour sensibiliser la population à la surveillance effectuée par son entreprise, tout en dénonçant les pratiques qui y sont employées.
Le nouveau gadget permet entre autres de surveiller son comportement sur la route. Elle prétend qu’elle doit constamment garder les yeux sur la route pour éviter les manquements.
« Parfois, je regarde l’écran du camion avec la carte du trajet pour mieux me situer, mais je reçois une infraction interne de distraction. Si tes yeux quittent la route, à tout moment, tu reçois l’infraction », souligne-t-elle.
Le logiciel de la caméra détecte même la distance entre le camion et les autres véhicules.
Pour éviter les représailles, elle ne mentionne pas le nom complet de la compagnie pour laquelle elle travaille.
Depuis l’installation des caméras, elle soutient que les responsables de la sécurité de son entreprise l’ont contactée à cinq reprises sur son comportement routier, notamment pour la féliciter d’avoir évité un accident.
Dans un nouvel extrait publié par la dame récemment, elle affirme ne pas avoir été congédiée pour avoir fustigé les pratiques de son employeur.