Ici Radio-Ricanade

Les blâmes se perdent à Radio-Canada, qui vient d’être giflée par la Fédération canadienne des contribuables pour ses 16 millions en bonis versés à ses cadres dans un contexte où le commun des mortels peine à payer l’épicerie.

Voilà qui devrait éveiller l’opinion publique puisque les contribuables versent quand même 1,2 milliard par année à cette société d’État composée de p’tits amis où la censure prévaut plus que jamais.

J’en suis moi-même la cible, de cette censure, puisque mon nom ainsi que des centaines d’autres font partie d’une liste noire officieuse. Normalement, si vous entendez quelqu’un de la radio privée sur les ondes de Radio-Canada, c’est pour le tourner en dérision: on a isolé un segment dont on veut se moquer.

Engranger

Oui, la Chambre des communes se doit de fouiller dans ce nid de petits amis.

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Ce goliath politique fait fi de la morosité économique et se goinfre d’argent public. Ce qui détermine si ses affaires vont bien ou mal, c’est l’identité du parti au pouvoir. Avec libéraux, c’est la fête! Quand reviendront les conservateurs, ce seront les pleurs et les grincements de dents.

Comme le pharaon dans l’histoire de Joseph, on a l’impression que Radio-Canada engrange des surplus de grains en prévision des années de vaches maigres d’une éventuelle administration Poilievre.

Déclin

Lorsque j’écoute la radio de Radio-Canada, je sursaute pendant les nouvelles en raison du français de certains chefs d’antenne et de certains reporters. Parfois, j’ai l’impression d’entendre des exposés d’étudiant de l’école secondaire! La règle des vingt et cent est allègrement bafouée par plusieurs.

Mes lecteurs plus jeunes seront étonnés d’apprendre que, pendant longtemps, Radio-Canada représentait les ligues majeures du journalisme. Fallait-il déterminer comment prononcer un mot ou le nom d’une capitale étrangère? Nous nous référions à cette Maison qui incarnait la norme de l’excellence du français.

Eh bien, l’excellence de la langue n’a manifestement pas suivi le niveau du budget!