/sports/ski
Publicité

La Coupe du monde du Mont-Sainte-Anne: un moment attendu par Éliot Grondin

Le planchiste beauceron performera devant sa famille et ses amis pour la première fois

Quebec
Le double médaillé olympique Éliot Grondin vivra son baptême de feu à la maison en fin de semaine à l’occasion de la Coupe du monde de snowboard cross qui se déroulera au Mont-Sainte-Anne. Photo Stevens LeBlanc


BEAUPRÉ | Pour cette première Coupe du monde de snowboard cross à la maison en carrière, le double médaillé olympique Éliot Grondin veut avant tout s’amuser devant ses nombreux amis et membres de la famille qui seront présents au Mont-Sainte-Anne, samedi, pour le voir en action.

• À lire aussi: Coupe du monde de snowboard cross: une 4e place pour Éliot Grondin

La Coupe du monde du Mont-Sainte-Anne est le premier événement international de snowboard cross à se dérouler au Québec depuis les mondiaux de 2013 à Stoneham. 

« Je peux enfin participer à une course au Québec devant ma famille et mes amis, a souligné Grondin après avoir effectué une descente d’entraînement. Il n’y a jamais eu trop de monde pour m’encourager alors je ne sais pas s’il y a plus de pression ou pas. 

« Tout ce que je souhaite, c’est qu’il y ait beaucoup de monde. Quand c’est le cas, ça rend la course plus le fun pour tous les coureurs. »

Grondin a participé à sa seule Coupe du monde en sol canadien en 2020 à Big White en Colombie-Britannique. Il avait terminé au deuxième rang le 25 janvier et en neuvième place le lendemain.

Cet arrêt à la maison tombe à point pour Grondin qui a signé des quatrième, neuvième et cinquième places à ses trois dernières sorties, respectivement. À Veysonnaz en Suisse, dimanche dernier, il a atteint sa première finale depuis décembre. 

« On commence à retrouver le Eliot de la dernière saison, a imagé le Beauceron. J’ai connu une grosse saison de changements et je commence à reprendre le dessus. Je veux simplement continuer à m’amuser et poursuivre dans la même direction. Je me fous un peu du résultat. Je veux performer à la hauteur et le résultat va suivre. »

Parcours favorable

Maëlle Ricker croit que le parcours se prête très bien au style de Grondin. 

« Avec un départ vraiment technique, c’est un super parcours pour Eliot, a affirmé la coentraîneuse-cheffe de l’équipe canadienne et médaillée d’or aux Jeux olympiques de Vancouver. Ça va se dérouler super bien. »

Même s’il préfère attendre aux premières descentes à quatre qui auront lieu, demain, avant de se prononcer de façon catégorique, Grondin croit, lui aussi ,qu’il pourrait bien tirer son épingle du jeu au Mont-Sainte-Anne.

« Si je suis capable de connaître un gros départ et me sauver, je pourrais être en mesure de créer un bon écart dans le bas du parcours. Je vais avoir une meilleure idée quand nous allons faire des descentes à quatre. »

Grondin aime bien ce qu’il a vu du parcours jusqu’à présent. 

« Avec des sauts et des modules plus gros, c’est un parcours le fun où les coureurs pourront s’amuser un peu plus. 

« J’ai été le premier gars à descendre lors des tests d’aujourd’hui et je dis un gros bravo aux gens qui ont construit le parcours. C’est un parcours plus impressionnant que difficile. J’aurais aimé faire mes débuts en Coupe du monde sur un parcours de ce genre. »

« Avec un départ technique qu’on n’a pas vu depuis longtemps, ça va sortir les coureurs de leur zone de confort, de poursuivre Grondin. Il y a plusieurs trucs à travailler tout le long du parcours et il n’y a pas trop de moments de glisse. Le meilleur coureur va être capable de gagner et on n’aura pas droit à une course stratégique. »

Changement salutaire

Grondin est heureux de miser sur une nouvelle planche même si le changement a amené son lot de défis. 

« Ça m’a pris du temps à m’adapter parce que j’avais toujours été sur mon ancienne, mais ce fut la bonne décision. Ça peut être assez risqué d’apporter un changement aussi important en début de saison, mais on s’en va dans la bonne direction. »

« J’avais de la difficulté à me procurer ce dont j’avais besoin, ce qui n’est pas normal au niveau que je suis », d’ajouter Grondin. 

« Je peux faire des tests et je sens l’équipe derrière moi pour le développement. C’est une question de temps et mes résultats moins bons que l’an dernier n’ont rien à voir avec la qualité de mes planches. Il y a beaucoup d’autres facteurs qui doivent être pris en considération. »







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.