L’immigration massive et ses impacts au Québec et au Canada
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En 2022, la population canadienne a augmenté de plus d’un million d’habitants. Un record. De ce nombre, 437 000 des nouveaux habitants sont des immigrants qui ont reçu leur statut de résident permanent et 607 712 sont considérés comme des résidents non permanents.
Ces nouveaux immigrants peuvent être classés dans deux catégories.
La première regroupe ceux qui ont été choisis par le gouvernement, qui ont patienté pendant de longues années avant venir au Canada et qui généralement disposent d’une belle formation et souvent aussi d’une belle expérience de travail. Les recevoir est un atout pour le Canada.
La seconde catégorie regroupe les autres. Les immigrants illégaux, les travailleurs temporaires, etc.
La plupart des immigrants de la première catégorie rapporteront économiquement davantage au Canada que ceux de la seconde catégorie.
Ceux de la seconde catégorie peuvent devenir un lourd fardeau.
Évolution rapide
Pour le moment, l’économie canadienne fonctionne bien. Le taux de chômage est faible.
Mais vers 2030, la pénurie de main-d’œuvre devrait se résorber. Les premières victimes de ce nouveau cycle de l’emploi seront les résidents non permanents ou les immigrants peu qualifiés. Le marché du travail ne leur permettra plus de survivre. On parle ici de plusieurs millions de personnes qui risquent de retrouver dans une situation extrêmement précaire.
Ce genre d’évolution est propice à la prolifération de sectes de toutes sortes et à la montée de la criminalité.
Surpopulation
Déjà, les villes sont aux prises avec des problèmes de surpopulation.
La mendicité de plus en plus forte éloigne les touristes.
Les problèmes de pénurie de logements ne proviennent pas que des locations à très court terme, mais aussi de la pression des nouvelles populations d’immigrants.
Il serait intéressant de savoir dans quelle mesure cette immigration massive et soudaine contribue à accentuer les problèmes des réseaux de santé.
L’immigration massive que subit le Canada peut avoir des effets déstructurants sur la société si ces immigrants ne sont pas correctement assimilés. Or, plusieurs dirigeants, surtout au Canada anglais, estiment que cette assimilation se fera automatiquement.
Ils se trompent. L’assimilation ne pourra pas se faire au 21e siècle comme elle se faisait au 20e siècle, ne serait-ce qu’en raison de la multiplication des moyens de communication, en particulier des réseaux sociaux.
La situation du Québec est particulièrement précaire dans ce nouveau contexte.
Évaluation de l’immigration
Quoiqu’il en soit, l’immigration illégale ne va pas s’arrêter demain matin, comme par magie, même si Joe Biden et Justin Trudeau parviennent à une entente sur le chemin Roxham.
Par conséquent, faute pour le moment d’arrêter le flot d’immigrants, le Québec et le Canada devraient se doter d’instruments d’évaluation des coûts et des bénéfices de l’immigration dans tous les secteurs importants de la société, tant économiques que sociaux.
Au moins ainsi nous aurions un portrait juste de la situation, sans complaisance ni alarmisme.