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Nouvelle impasse dans les négos à l’Université Laval

Une hypothèse de règlement a été rejetée par le syndicat des professeurs

Nouvelle impasse dans les négos à l’Université Laval
Photo d'archives Daphnée Dion-Viens

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Le syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL) a rejeté une hypothèse de règlement proposée par un conciliateur, laissant entrevoir une nouvelle impasse dans le conflit dont les négociations sont ajournées depuis près d’une semaine.

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Une contre-proposition a toutefois été présentée par le syndicat et attend toujours une réponse de la partie patronale au moment d’écrire ces lignes.

Le conciliateur nommé par le ministère du Travail avait déposé sa proposition à la partie syndicale vers 13h, mercredi. L’hypothèse touchait les trois aspects de la négociation qui coincent actuellement, soit le salaire, le plancher d’emploi et la liberté universitaire. 

Rappelons que ce même conciliateur avait ordonné une suspension des négociations d’une durée d’une semaine, vendredi dernier, pour permettre un moment de réflexion aux deux parties.

Or, l’Université Laval indique dans un communiqué diffusé jeudi matin que quatre heures après l’envoi de la proposition, son rejet avait déjà été confirmé par le SPUL.

«Tout porte à croire que l’exécutif du SPUL n’a pas réfléchi de son côté et ne veut pas faire son bout de chemin pour trouver des solutions. Cela nous désole grandement», a lancé le vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et financières, André Darveau. 

De son côté, le syndicat des professeurs considère plutôt que cette hypothèse de règlement ouvrait la porte à la reprise des négociations, ce qui explique le dépôt d’une contre-proposition, indique son président, Louis-Philippe Lampron.

«Je suis très déçu, lance-t-il. Je pensais qu’on allait passer la nuit à négocier.»

Plutôt que de reprendre les discussions, la direction «essaie de faire croire que le syndicat est inflexible», déplore M. Lampron. «On est conscient de l’urgence de la situation, il faut trouver une solution négociée», ajoute-t-il.

En début de semaine, le syndicat des professeurs affirmait de son côté avoir fait des «concessions très importantes», au sujet des augmentations salariales demandées.

La grève qui perdure depuis près de quatre semaines touche environ 23 000 étudiants, soit environ 40% des cours offerts. L’Université Laval a déjà ouvert la porte à la prolongation de la session au-delà du 30 avril.

– Avec la collaboration de Daphnée Dion-Viens

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