/world/guerre-en-ukraine

Nord Stream: le Danemark va remonter un objet qualifié de suspect par Poutine

Nord Stream: le Danemark va remonter un objet qualifié de suspect par Poutine
AFP

Coup d'oeil sur cet article

Le Danemark a invité le consortium Nord Stream à participer à la récupération sous la mer Baltique d'un objet cylindrique repéré près du gazoduc saboté Nord Stream 2, qualifié de suspect par le président russe Vladimir Poutine. 

«L'Agence de l'énergie a proposé à la société propriétaire, Nord Stream 2, de participer à l'opération de récupération», a-t-elle indiqué dans un communiqué jeudi soir, six mois après la spectaculaire opération de sabotage contre les gazoducs Nord Stream 1 et 2.

La date de l'opération n'est pas encore connue, tout comme la réponse de l'opérateur, dont le russe Gazprom est l'actionnaire majoritaire.

L'objet, qui n'a pas été identifié mais ne constitue pas de risque à la sécurité selon l'agence, doit être remonté avec l'aide de la Défense danoise.

L'agence a diffusé une photo de l'objet, qui fait selon elle 40 cm de haut et 10 cm de diamètre.

«Il est possible que l'objet soit une bouée fumigène maritime. Cela fera l'objet d'examens complémentaires», écrit l'agence.

La découverte de cet objet, repéré par Gazprom, avait été révélée par Vladimir Poutine lui-même il y a deux semaines, le président russe évoquant un possible rôle dans les sabotages.

«Des spécialistes estiment que c’est peut-être une antenne pour recevoir un signal pour activer un engin explosif, qui pourrait être placé dans cette (partie) du gazoduc», avait affirmé le chef de l'État russe à la chaîne de télévision Russia 24.

Près de six mois après les explosions qui ont touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, la responsabilité de l'attaque sous-marine reste encore mystérieuse malgré des enquêtes criminelles dans les pays frontaliers du sabotage (Allemagne, Suède et Danemark).

Début mars, l'Allemagne a annoncé enquêter sur un bateau suspecté d'avoir acheminé les explosifs sur le site, sans pouvoir encore tirer de conclusions sur l'identité des auteurs.

Un «groupe pro-ukrainien» serait à l'origine du sabotage, avait affirmé début mars le «New York Times», sur la base d'informations consultées par le renseignement américain, mais sans implication du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.