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Changer d’air: une cabane à sucre née de la tempête du verglas

Sucrerie des Gallant, au mont Rigaud
À quelques pas de l’auberge, on a accès à un chemin pour marcher dans le bois. Photo fournie par Alain Demers


À la fois champêtre et chic, le Pavillon de l’érable de la Sucrerie des Gallant a fière allure. Fait particulier, cette cabane à sucre a été construite avec des arbres tombés lors de la fameuse tempête du verglas de 1998. 

La sucrerie appartient aux propriétaires de l’Auberge des Gallant, située à 500 mètres et reliée par un chemin de campagne. 

En activité depuis une cinquante d’années, l’établissement hôtelier s’est fait connaître pour sa bonne table et... ses chevreuils pouvant être aperçus de la salle à manger quand ils viennent se nourrir. 

En toute fin de journée, il arrive souvent d’en croiser lors d’une marche dans le bois, après le repas à la cabane à sucre. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis allé à cet endroit. 

Au Pavillon de l’érable

Sucrerie des Gallant, au mont Rigaud
Le Pavillon de l’érable, construit avec des arbres tombés lors la tempête du verglas de 1998. Photo fournie par l’Auberge des Gallant

L’expertise de l’auberge se transmet à la table de la cabane. C’est très bon, tout en étant traditionnel dans l’ensemble. Au dessert, j’ai bien aimé le gâteau blanc avec crémage à l’érable, léger et pas trop sucré. 

Les cocktails sont originaux comme le Rosco, du nom du chien de l’auberge, préparé à base de brandy de pomme et de sirop d’érable. C’est sans compter les bières locales, dont l’Escapade Gallant,­­­ une blonde de style Pilsner. 

Une marche dans le bois

Après le repas, je me suis arrêté quelques instants à l’auberge. À l’entrée, on retrouve plusieurs produits du temps des sucres, dont des beignets à l’érable et du ketchup aux fruits. 

En sortant, j’ai emprunté le chemin pédestre à quelques pas. Peu fréquenté, l’endroit semble méconnu des convives de la cabane à sucre.

Des chevreuils

Sucrerie des Gallant, au mont Rigaud
En fin de journée, des chevreuils ont l’habitude de venir se nourrir dans des auges, près de l’auberge. Photo fournie par l’Auberge des Gallant

En observant bien, on remarque dans les sous-bois des sentiers tracés par le passage des chevreuils. Vers la fin du parcours, j’ai eu la chance d’en apercevoir deux bondir au travers du chemin. C’est beau à voir.

Je suis ensuite entré dans l’auberge pour épier, par la fenêtre d’un salon, les chevreuils venant se nourrir aux auges remplies de maïs. Un peu avant le coucher du soleil, trois d’entre eux se sont approchés. 

Puis ils ont détalé, quand un couple est sorti de l’auberge pour tenter de les nourrir dans leurs mains. Peut-être les tourtereaux pensaient-ils que les chevreuils étaient apprivoisés. Visiblement, ils sont restés sauvages.  

SUCRERIE DES GALLANT

  • Repas : du jeudi au dimanche 
  • Tarifs : à partir de 39 $ par adulte, 20 $ par enfant de 3 à 11 ans
  • Chemin pédestre : 3 km 
  • aubergedesgallant.com 

D’AUTRES IDÉES DE SORTIES 

Le long de la Doncaster 

Sur le sentier bordant les deux rives de cette rivière, à Sainte-Adèle, nous sommes aux premières loges pour assister au réveil du printemps. Apportez des raquettes, au cas où. Chiens admis en laisse.  

sainte-adele.net/doncaster


Au mont Saint-Hilaire

On y va souvent, avec raison, pour le panorama au Pain de sucre. C’est à un peu plus d’une heure de marche. Chemin faisant, il est agréable de faire une halte au lac Hertel. Crampons recommandés.

gault.mcgill.ca


►Alain Demers est l’auteur du livre Redécouvrir le Québec : 101 destinations, publié aux Éditions du Journal.





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