«Ce n’est même pas ma voiture!»: il reçoit une contravention pour un excès de vitesse qu’il n’a jamais commis
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Un homme de la région de Québec a eu toute une surprise lorsqu’il a reçu une contravention par la poste pour un excès de vitesse à un endroit qu’il ne fréquente pas, à une heure à laquelle il ne sort pas et avec une voiture qui n’est pas la sienne.
Voilà près de deux mois que le radar situé sur l’autoroute Dufferin-Montmorency, près du boulevard François-de-Laval à Québec, a été installé pour forcer les automobilistes à ralentir.
En date du 28 février dernier, il avait rapporté plus de 94 000 $ au gouvernement du Québec, pour un total de 555 contraventions. Mais il semble visiblement avoir eu aussi quelques ratés.
«Je suis pris pour prendre des démarches pour contester ça, alors que je ne suis même pas impliqué! C’est complètement ridicule!», peste Rémy Paradis, un résident de l’Île-d’Orléans qui a été sommé de payer une amende de 140 $ pour une infraction qu’il n’a pas commise.
Une voiture différente
La contravention qu’il a reçue indique qu’il roulait à 98 km/h à l’endroit où se trouve le nouveau radar photographique de l’autoroute Dufferin-Montmorency, où la vitesse est limitée à 70 km/h.
Sur le constat d’infraction qui lui a été envoyé par la poste et consulté par Le Journal, on peut y voir la photo d’un VUS de type Hyundai Kona prise à 23 h 57, le 16 février dernier.
Or, les pages suivantes ont été remplies au nom de M. Paradis et de son véhicule, un Hyundai Tucson d’une couleur différente à la voiture photographiée. La plaque d’immatriculation est aussi différente, bien que similaire.
«Non seulement ce n’est même pas ma voiture, mais je n’emprunte jamais ce chemin-là, encore moins à minuit», déplore l’homme qui craint que d’autres personnes aient pu payer une amende du genre sans vérifier qu’ils étaient vraiment coupables.
Une erreur rarissime
À la Sûreté du Québec, on indique que ce genre d’erreur est «très rare», bien qu’on n’ait aucune donnée à fournir en ce sens. On ne s’explique pas ce qui a pu arriver dans ce cas-ci.
«C’est une situation qui peut survenir quand on parle de plaque factice, mais ça ne semble pas être le cas ici», souligne Béatrice Dorsainville, porte-parole du corps de police provinciale.
La sergente invite l’homme à contester la contravention et assure qu’il n’en restera aucune trace à son dossier s’il y a effectivement eu une erreur.
