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Tuée en service, Maureen Breau ne devait même pas travailler lundi soir

La policière laisse dans le deuil son conjoint, également policier, et deux enfants

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La policière tuée en service à Louiseville, adorée par ses collègues et sa famille, n’était même pas censée travailler lundi soir alors qu’elle avait accepté un quart de travail en heures supplémentaires.

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« Elle aimait la vie. C’était une bonne vivante, appréciée de ses collègues. C’est infiniment triste ; un rappel de l’aspect dangereux de notre travail si peu reconnu », se désole un collègue de Maureen Breau, qui a préféré demander l’anonymat. 

La femme au grand cœur aurait pu être chez elle avec ses deux enfants, lorsqu’elle s’est fait poignarder. 

Photo fournie par la SQ
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La sergente Breau était policière depuis 2002 à la Sûreté du Québec (SQ). Elle travaillait au poste de Maskinongé, en Mauricie.

Elle avait récemment été promue aux enquêtes et elle devait prochainement se joindre à la section des crimes majeurs, en avril, selon nos informations. 

« On accompagne son conjoint, sa famille et les collègues de son conjoint. On offre un support moral et psychologique à ces gens-là », a expliqué à TVA Nouvelles l’inspecteur-chef Patrice Cardinal, directeur des communications de la SQ. 

Des proches éprouvés

Notons que le conjoint de Mme Breau est aussi enquêteur pour la SQ, à Trois-Rivières.

 

Plusieurs de ses proches se sont exprimés sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à la défunte.

« Elle était une femme exemplaire, une mère remarquable et une conjointe extraordinaire », a affirmé l’un de ses cousins.

« Adieu cousine. Je t’aime et je garde de bons souvenirs », a renchéri un autre.

Les politiciens ont été nombreux à s’exprimer sur la tragédie.

Drame violent

« Encore un drame violent. C’est clair qu’il y a des problèmes de santé mentale. Il y en a, puis – je ne dis pas que c’est dans ce cas-là – il y en a aussi qui sont reliés à des problèmes de consommation de drogues », a déclaré le premier ministre François Legault après avoir offert ses condoléances à la famille et aux proches.

« Nos policiers font un travail qui n’est pas facile. Ces hommes et ces femmes méritent tout notre respect. Si vous avez l’occasion aujourd’hui de voir un policier, dites-lui merci, a dit François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique. Je le répète et on ne le répétera jamais assez : faire le 811, option 2, si on a besoin d’aide, si on a besoin de communiquer, de parler. » 

– Avec Patrick Bellerose

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