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Textos au 911: des inquiétudes avec le manque de main-d'oeuvre

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La mise à niveau technologique des centres d'appels d'urgence 911 préoccupe les répartiteurs qui y sont employés. Avec la réception de messages texte, de photos et d'images vidéo qui s'ajoutera, ceux-ci verront leur tâche s'alourdir, dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre. 

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) se montre tout à fait favorable à cet important progrès technologique, mais redoute qu'en fin de compte, ce soit la tâche de tous qui s'en trouve alourdie.

«Les gens vont devoir être alertes à d'autres informations qui vont entrer. Déjà qu'il y a les appels que ce soit des policiers, que ce soit des citoyens et citoyennes du Québec. Donc, devant tout ça, c'est sûr qu'il va falloir s'adapter dans le contexte de pénurie de main-d'œuvre», a noté Frédérick Dagenais, président régional Centre-du-Québec – Estrie – Mauricie du SFPQ.

Le ministre de la Sécurité publique ne voit pas nécessairement poindre de problèmes de ressources humaines. «Les employés, ces hommes et ces femmes, sont près de 900 partout sur le territoire québécois qui travaillent dans ces centres d'appels d'urgence. Ils vont être bien formés», avait mentionné le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, à la fin de la semaine dernière.

Après l'assassinat d'une policière à Louiseville, les préposés des centres d'appels s'attendent aussi à devoir transmettre plus d'informations aux patrouilleurs en route vers des cas de gens à la santé mentale perturbée. Vu le caractère vital de ce genre de situation, ceux-ci sont prêts à s'acquitter de ces tâches additionnelles à condition d'avoir tous les outils requis pour ce faire.

À Trois-Rivières, ça existe déjà; les policiers apprennent chemin faisant tout ce qu'ils doivent savoir en pareil cas pour sécuriser leur intervention.

«Oui, on est en mesure, lorsqu'on se dirige sur ce genre d'appel là, avec ces personnes-là, d'avoir un petit plus d'informations, savoir est-ce que cette personne-là est atteinte d'une maladie précise et quelles sont les approches qui pourraient nous faciliter l'intervention», a indiqué le sergent Luc Mongrain.

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