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La dernière fête de Sanniel, qui se bat contre un cancer des os depuis deux ans

Sanniel
Photo fournie par Daphnée Pageau

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Atteint d’un cancer agressif des os, Sanniel ne pourra pas souffler les bougies pour son 13e anniversaire. Mais pour s’assurer que le garçon garde un souvenir impérissable, sa famille lui a organisé à l’avance une fête pour lui donner du courage et l’aider à affronter les prochaines semaines.

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«Ça fait longtemps qu’il n’a pas ri comme ça», raconte Zolenil Ruis-Bourgos, la mère de Sanniel. La tête haute, il affronte depuis bientôt deux ans un virulent cancer des os.  

«Il avait mal à la cheville», raconte sa mère, qui était loin de se douter du calvaire qui les attendait en août 2021 lorsqu’elle a consulté un médecin avec son fils. Malgré des traitements rapides, les spécialistes ont décidé d’amputer Sanniel à la hauteur du tibia trois mois plus tard pour tenter de juguler le cheval de Troie qui le ronge.

Journée de rêve

Des séances de chimiothérapies intensives se sont succédé, mais le mal a progressé pour atteindre les poumons puis la tête. Il y a quelques jours, les médecins de Sanniel ont indiqué qu’il était préférable d’arrêter la chimio et de rendre les armes.  

Maintenant hébergé à la maison de soins palliatifs Maison Lémerveil Suzanne Vachon, Sanniel doit composer avec beaucoup de douleur. Pour tenter de lui faire oublier l’évidence, des proches et des amis ont préparé toute une journée de fête au garçon de 12 ans.  

Même si son anniversaire est en décembre, ses amis d’école ont été invités pour une fête ponctuée d’un spectacle de magie, de la visite de mascottes, de maquillage et de barbe à papa. La journée entière visait à faire plaisir à celui qui adore les Pokémons.

Sanniel a reçu la visite de sa famille, de ses amis, mais aussi de mascottes lors de sa journée de rêve.
Courtoisie Daphnée Pageau
Sanniel a reçu la visite de sa famille, de ses amis, mais aussi de mascottes lors de sa journée de rêve.

«[C’était] une belle journée», a dit Sanniel, qui a particulièrement aimé le spectacle de magie. Croyante, la mère du garçon a aussi apprécié la journée, elle qui espère toujours un «miracle», bien qu’elle soit réaliste.  

«Je le laisse entre les mains de Dieu», prie la femme de 39 ans de Lévis, qui élève seule ses trois enfants.  

Un peu d’aide

Cette mère originaire de la République dominicaine qui se décrit comme une femme énergique et positive n’a pas beaucoup travaillé tant comme professeur de Zumba ou comme ménagère depuis que son fils est malade. Malgré tout, elle assure avoir réussi à «s’arranger» depuis deux ans. 

Sanniel a eu une belle journée, mais il a d'importantes douleurs dès qu'il quitte son lit.
Sanniel a eu une belle journée, mais il a d'importantes douleurs dès qu'il quitte son lit.

Les amis, la famille de Zolenil et la cousine de Sanniel, ont tout de même décidé de ramasser de l’argent pour aider la mère monoparentale pendant l’épreuve, notamment en créant une campagne de sociofinancement sur Facebook: Sanniel Bourget, aidez-nous à lui offrir tout ce dont il rêve. 

Mais bien au-delà de l’argent, ce qui compte pour Zolenil, c’est d’être aux côtés de son «héros» pour les semaines à venir. 

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